Novembre bleu : CaP Jura n’entend pas s’arrêter là

Au mois de novembre, de nombreuses actions sont organisées dans toute la Suisse pour sensibiliser ...
Novembre bleu : CaP Jura n’entend pas s’arrêter là

Au mois de novembre, de nombreuses actions sont organisées dans toute la Suisse pour sensibiliser la population au cancer de la prostate et des testicules. Le groupe de parole CaP Jura existe depuis un an et entend bien développer ses activités.

Le mois de novembre est dédiée à la prévention contre le cancer de la prostate et des testicules. (Photo libre de droit). Le mois de novembre est dédiée à la prévention contre le cancer de la prostate et des testicules. (Photo libre de droit).

Après octobre rose, le mois de novembre se pare de bleu pour la prévention du cancer de la prostate et des testicules. Plusieurs actions sont organisées dans toute la Suisse pour sensibiliser la population à ces maladies qui touchent chaque année plus de 6'000 hommes. Un groupe de parole avait d’ailleurs été créé dans la région il y a une année. Il organise ce lundi à 18h30 une conférence de sensibilisation en collaboration avec l’Hôpital du Jura et la Ligue jurassienne contre le cancer.

Vincent Bédat : « Au fil des séances, des sujets assez intimes ont été abordés. »

Après une année d’existence, l’animateur de CaP Jura, Vincent Bédat est convaincu que ce groupe de parole a une grande importance pour sa vingtaine de participants. « Certains sujets dont les hommes ne souhaitent pas parler ont pu être abordés. Au fil des séances, des sujets assez intimes ont été mis sur le tapis. Il y a surtout eu beaucoup d’échanges et de petites astuces liées à l’expérience de chacun qui ont pu être partagées », explique-t-il. Des invités sont également venus pour donner des conseils aux participants, comme un sexologue ou encore une physiothérapeute spécialiste du bassin.

Vincent Bédat : « On a décidé de créer une association pour récolter des fonds et ainsi faire savoir qu’on existe. »

Une volonté de se développer

L’équipe du groupe de parole est très motivée à développer cette démarche. « On a envie de croire qu’un jour, tout le monde pourra parler librement du cancer de la prostate », raconte Vincent Bédat. Une association a d’ailleurs été créée pour développer les activités. Elle a pour but de récolter des fonds, afin de proposer de nouvelles choses aux participants. « Le but est de pouvoir nous faire connaitre à plus large échelle. On souhaite aussi organiser des évènements comme des rencontres moins formelles en promenade. On voudrait aussi créer des ateliers, par exemple sur la façon de préparer son testament », ajoute-t-il encore. Une chose est sure, ce groupe de parole n’est pas prêt de disparaître. /lge


 

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