Dépoussiérage de printemps au PCSI

Le parti chrétien-social indépendant a présenté ce mercredi sa nouvelle identité visuelle et ...
Dépoussiérage de printemps au PCSI

Le parti chrétien-social indépendant a présenté ce mercredi sa nouvelle identité visuelle et un programme qui se veut réformateur en année électorale.

Le PCSI a épuré son logo, pour marquer encore davantage son indépendance. Le PCSI a épuré son logo, pour marquer encore davantage son indépendance.

À six mois des élections cantonales, pour lesquelles deux candidats PCSI se profilent au Gouvernement, le Parti chrétien-social indépendant a décidé de faire peau neuve. Logo épuré, site internet remodelé et surtout un programme politique clarifié et dépoussiéré, fruit de trois ans de réflexions et de plus de 300 propositions de militants et sympathisants. « Cela donne un programme en 20 points qui répond en quelques secondes à la question : le PCSI, c’est quoi ? C’est un peu la carte de visite du parti. Pour approfondir ces points, un programme plus étendu de près de 40 points est développé sur notre site », explique Quentin Haas, président du groupe parlementaire PCSI.

Quentin Haas : « On a des propositions fortes. »

Le programme se veut réformateur : l’onglet éducation évoque une révision du système scolaire « ABC » dans le secondaire, la réorganisation de l’État, notamment à des fins d’économies, et la fusion accélérée des communes y tient une place importante, l’idée d’une caisse maladie unique est aussi mise en avant dans le domaine de la santé. « Certaines propositions sont modernes, précurseures. On avait déjà lancé l’idée de réduire le nombre de communes dans le Jura par exemple, l’initiative n’avait pas abouti, mais les experts mandatés par le Gouvernement nous ont donné raison il y a quelques mois », rappelle Thomas Schaffter, député suppléant.


Réformes économiques, mais aussi rétablissement de prestations sociales

En marge des efforts d’économies, d’autres propositions visent à financer des prestations à la population à l’instar d’un salaire minimum pour les apprentis, des prestations complémentaires pour les familles ou encore une valorisation y compris financière des proches soignants. « On a été choqués durant cette législature qu’on en arrive à supprimer des prestations sociales de base auprès des plus défavorisés et personnes âgées pour des raisons financières. On veut effectivement relancer ces aides. Pour ce faire, l’État doit aussi savoir réduire sa voilure pour être au plus proche de ceux qui en ont besoin », argumente Thomas Schaffter.

Thomas Schaffter : « Choqué de la supression de prestations sociales de base. »

« Bien sûr qu’il faudra trouver cet argent, mais c’est aussi une question de priorité à fixer », appuie la députée Suzanne Maître-Schindelholz. Quant au positionnement sur l’échiquier politique, Quentin Haas ne réfute pas la notion de parti essuie-glace, « capable aussi bien de tourner à droite ou à gauche en fonction de la meilleure solution, et on en a drastiquement besoin dans un monde qui se polarise de plus en plus ». Une « indépendance » assumée et revendiquée par le PCSI, du « i » central de son nouveau logo jusqu’à son nouveau slogan : « Jurassien d’abord, indépendant toujours ! » /jpi


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