Réunis mercredi soir à Alle, les membres du parti ont donné leur aval aux cinq candidatures proposées par le comité directeur pour l’élection au Gouvernement jurassien.
Les cinq candidats du Centre Jura pour l'élection du 19 octobre au Gouvernement jurassien. De gauche à droite : Anne Froidevaux, Stéphane Theurillat, Amélie Brahier, Clément Piquerez et Martial Courtet. (Photo : KEYSTONE/Jean-Christophe Bott).
Les membres du Centre Jura ont suivi sans discussion leur comité directeur en vue de l’élection au Gouvernement. Le congrès, qui a réuni mercredi soir à Alle plus de 200 personnes, a approuvé à l’unanimité les cinq candidats proposés pour les cantonales du mois d’octobre. Le ticket sera donc bel et bien composé des deux ministres sortants, Martial Courtet et Stéphane Theurillat, ainsi que des députées Amélie Brahier et Anne Froidevaux et du conseiller municipal prévôtois Clément Piquerez.
Alors que son département va faire l’objet d’un audit, Martial Courtet est revenu dans son discours sur les révélations et les critiques liées à son management. Il a notamment reconnu être parfois impatient et maladroit. « Si j’ai blessé des personnes, je le regrette », a déclaré le ministre. Le moment prévu par le comité directeur pour que les membres puissent lui poser des questions n’a pas été utilisé. Personne ne s’est, en effet, annoncé pour faire une remarque ou interrogé Martial Courtet sur la situation. « J’aurais bien voulu. Ça ne s’y est pas prêté. Je suis proche de la population, donc j’imagine que ça va continuer plutôt en bilatéral », a-t-il indiqué à notre micro. Le ministre sortant s’est également dit touché par le soutien de son parti.
Martial Courtet : « Émotionnellement, c’est vrai que c’est quelque chose d’important. »
En ce qui concerne ses priorités, Martial Courtet estime qu’il est primordial d’investir dans la jeunesse. « Il y aura des réponses à donner de façon très pragmatique en ayant justement cette écoute de ce qu’il se passe dans le terrain », a souligné le responsable de la formation, de la culture et des sports à RFJ. Alors qu’il n’a passé que quelques mois au Gouvernement, Stéphane Theurillat veut, sans surprise, rempiler. « La santé a des enjeux importants qui vont arriver ces prochains jours. Je serai très présent sur ces domaines et sur la restructuration de l’Etat », nous a déclaré l’actuel ministre de l’Économie.
Martial Courtet : « Il y a tellement de défis maintenant dans notre société. »
Stéphane Theurillat : « Les choses étaient assez claires de mon côté. »
Les trois autres candidats ont également eu la possibilité de faire part de leurs motivations et de leurs priorités. Après dix ans au Parlement, la Franc-Montagnarde Amélie Brahier se dit prête à relever un nouveau défi. « On a tous une carte à jouer », a-t-elle indiqué à RFJ, misant notamment sur celle des Franches-Montagnes. La Vadaise Anne Froidevaux évoque, de son côté, une envie de s’engager pour être à disposition de la population. Elle voit sa candidature comme un choix offert à la population. Le Prévôtois Clément Piquerez insiste lui sur l’importance de profiter de l’arrivée de sa ville pour repenser « de fond en comble le canton ».
Amélie Brahier : « Ça me tient vraiment à cœur de représenter ma région pour le Centre. »
Anne Froidevaux : « Cette envie de m’engager me guide. »
Clément Piquerez : « Il faut vraiment partir sur de nouvelles bases et réfléchir autrement. »
Le premier tour des élections cantonales se tiendra le 19 octobre. /alr
