Ils œuvrent dans l’ombre mais réalisent un travail primordial au bon déroulement des Challenges de Chevenez. Trois maréchaux vont se relayer durant l’ensemble de la 19e édition de ce concours hippique international. La relève va lancer les hostilités cette semaine, de jeudi à dimanche. L’élite prendra le relais la semaine prochaine, à nouveau de jeudi à dimanche, avec le traditionnel Grand Prix deux étoiles au menu le 23 octobre. Jean-Pierre Cattin ne sera pas couronné roi de Chevenez à l’issue de ces épreuves. Toutefois, le maréchal de Courrendlin aura peut-être indirectement participé à la victoire d’un concurrent. « Quand on voit des chevaux qu’on ferre obtenir de bons résultats, c’est toujours gratifiant », dit-il.
Le travail « délicat » du maréchal
Le maréchal travaille régulièrement dans l’urgence. « Ça m’est déjà eu arrivé d’avoir deux minutes pour remettre un fer car le cheval participait au barrage », se souvient le spécialiste du ferrage. Actif depuis huit ans sur les Challenges de Chevenez, il doit sans cesse s’adapter à des cavaliers et des montures qu’il ne connaît pas. Aussi, « c’est très important de bien regarder les chevaux avant de les ferrer pour faire le travail le plus adapté possible », lance Jean-Pierre Cattin.
L’importance du maréchal sur de telles épreuves
Les 19es Challenges de Chevenez commencent jeudi en Ajoie. /msc