Christian Merli brave la canicule pour s’adjuger sa deuxième victoire sur la course de côte internationale St-Ursanne-Les Rangiers. Le pilote italien a remporté dimanche la 78e édition de cette manifestation qui est la seule manche helvétique à compter pour le championnat d’Europe de la montagne. Pour décrocher sa deuxième couronne, le Transalpin a bouclé les deux manches en 3’25’’183. Sans pour autant battre son record sur ce tracé, il a devancé le Bernois Marcel Steiner d’un peu moins d’une seconde et l’Argovien Robin Faustini de plus d’une seconde et demi.
Au niveau régional, le Bruntrutain Roland Bossy a été le mieux classé au scratch. Il termine le week-end à la 13e place sur l'ensemble des pilotes engagés pour le championnat d'Europe de la montagne à une trentaine de secondes du podium, et à la 7e place du classement comptant championnat de Suisse. Plus d’une quarantaine de pilotes des environs étaient en lice. Vous retrouvez tous les résultats ici.
Jean-Claude Salomon : « Pour moi, c’est une très bonne édition »
Un bilan positif sous une chaleur étouffante
Au moment de faire le bilan, le président d’organisation Jean-Claude Salomon avait le sourire. « Il faudrait être très gourmand pour dire que ça n’a pas joué », s’exclame-t-il. Malgré la chaleur, tout était réuni pour offrir du spectacle aux passionnés de sport automobile. Gros point positif : il n’y a eu aucun pépin sur le tracé, à part quelque ennuis mécaniques, signale Jean-Claude Salomon. « Sur la première manche, il n’y a eu aucune interruption. C’est du jamais vu », ajoute-t-il.
Aucun record n’a été battu, mais « il fallait s’y attendre avec la chaleur », explique le président d’organisation. En effet, la tâche était compliquée pour les pilotes dans des situations aussi extrêmes. Entre choix de pneumatiques importants et précaution pour les moteurs, il ne fallait pas se tromper. Mais au-delà de la mécanique, la concentration n’est pas la même en période de canicule, selon le Bruntrutain Jean-François Chariatte qui participe depuis plus d’une trentaine d’année à cette course de côte. « Je pense qu’il fait 70 ou 80 degrés dans la voiture. C’est beaucoup », lance-t-il. Après avoir grimpé Les Rangiers à toute vitesse, un plongeon dans le Doubs serait le bienvenu. /lge