Il reste encore quelques tours de roue avant l’arrivée du Tour de France à Berne. Les cyclistes arrivent lundi dans la capitale suisse. Et tout est prêt. L’armée suisse l’a certifié jeudi matin au cours d’une conférence de presse à Berne. La sécurité en ville et sur le parcours sera assurée par 200 militaires, 400 policiers, la protection civile et plus de 1’100 volontaires. C’est le département de la région territoriale 1 qui sera mobilisé. Son commandant, le divisionnaire Roland Favre, a expliqué que ses troupes seraient prêtes et motivées pour assurer le bon déroulement de cette compétition. Selon lui, l’armée est habituée à soutenir ce genre d’événement. Malgré le risque d’attentat en Europe, il n’y pas eu de mesures supplémentaires prises pour cette course. Roland Favre a déclaré « qu’il n’avait pas de craintes et que la sécurité était toujours au centre des préoccupations de l’armée ».
Pas d’inquiétude non plus chez le maire de Berne Alexander Tschäppät. Il s’est aussi dit prêt à accueillir le Tour de France. Il se réjouit de voir la célèbre Grande Boucle arriver dans sa ville. Il espère même pouvoir fêter la victoire du local de l’étape Fabian Cancellara. L’arrivée de la 16e étape sera jugée devant le Stade de Suisse lundi. Les cyclistes observeront ensuite un jour de repos dans la capitale fédérale avant de s’élancer de Berne mercredi pour rejoindre le Valais et Finhaut-Emosson lors de la 17e étape.
Alexander Tschäppät a aussi rappelé que « la ville de Berne a comme ambition de devenir une cité de vélo avec la construction de nouvelles pistes cyclables ». Il n’a pas oublié de tirer à nouveau l’attention sur la fête du vélo qui se tiendra dans la capitale dès dimanche. /tey