Un livre sur l’histoire des Fours à chaux, à St-Ursanne, relate les trois vocations successives - voire simultanées - du site : fabrique de chaux, décharge industrielle puis centre culturel avant de devenir une carothèque nationale dès l’an prochain
De fabrique de chaux à centre culturel en passant par une décharge de déchets industriels. Les Fours à chaux à St-Ursanne ont vécu une histoire rocambolesque de 1907 à nos jours. Un livre qui vient de paraître retrace ce passé mouvementé. L’ouvrage s’intitule « Les Fours à chaux de Saint-Ursanne : une mine d’histoires ». Il a été rédigé par Marcos Buser pour la partie historique et géologique et par Nicolas Paupe pour la partie culturelle. Le premier n’est autre que l’homme qui a mené à bien l’assainissement de la décharge. Le site a connu un retentissement national notamment via des opérations de Greenpeace menées dans les années 90. Pour Marcos Buser, il a également contribué à la prise de conscience écologiste en Suisse :
Les Fours à chaux sont devenus ensuite un centre culturel dès 1993 et sera transformé en carothèque nationale pour les études en géologie dès l’an prochain. La première exposition était consacrée à Jean Tinguely, ce qui a permis au site d’asseoir sa nouvelle position culturelle, comme l’explique Nicolas Paupe :
Le livre « Les Fours à chaux de Saint-Ursanne : une mine d’histoires » est publié aux éditions Alphil et par la Société jurassienne d’Emulation. Le vernissage aura lieu ce samedi, à partir de 17h30, pendant la Fête de St-Ursanne, aux Fours à chaux. /comm-fco