Pas de Botta à Bonfol mais un plan B

L’ancienne décharge de Bonfol n’accueillera pas une construction de l’architecte de renom Mario ...
Pas de Botta à Bonfol mais un plan B

L’ancienne décharge de Bonfol n’accueillera pas une construction de l’architecte de renom Mario Botta, mais un autre projet sera proposé aux citoyens

Le mur restant sur l'ancienne décharge de Bonfol n'accueillera pas le projet de Mario Botta. (photo: archives) Le mur restant sur l'ancienne décharge de Bonfol n'accueillera pas le projet de Mario Botta. (photo: archives)

Le projet de Mario Botta à l'ancienne décharge de Bonfol tombe à l’eau. La fondation « Mémoire Art et Forêt - Bonfol » a décidé de tirer un trait sur le concept architectural, en commun accord avec l’architecte tessinois de renom. Les informations ont été publiées dans le journal officiel jeudi matin en prévision de l’Assemblée communale du 27 avril. Depuis septembre, la recherche de fonds était au point mort, culminant à 51% sur les 5,6 millions de francs nécessaires. Malgré un premier délai accordé par la Chimie bâloise, qui court jusqu’à la fin du mois, l’argent ne rentrait plus. Face à ce constat, la fondation « Mémoire Art et Forêt – Bonfol » a dû faire une croix sur le projet Botta, selon son coprésident Yannis Cuenot.


Un plan B moins onéreux

C’est alors qu’un entrepreneur de la Vendline, très attaché à la symbolique du site, a proposé un plan B pour mettre en valeur le mur restant. Gauthier Corbat s’est mis à disposition et s’est entouré de deux autres personnalités du canton du Jura : l’artiste Augustin Rebetez et l’architecte Sylvain Dubail. Sans dévoiler les contours du projet, qui sera présenté en primeur à l’occasion de l’Assemblée communale de Bonfol, le promoteur Gauthier Corbat nous a indiqué avoir les mêmes objectifs que la fondation, à savoir la préservation du site en tant que « devoir de mémoire ». Se souvenir des démarches pour demander réparation à la BCI, des travaux d’excavation, de l’émancipation du canton du Jura face aux géants de la chimie. Ce plan B a été validé par la fondation et par la Chimie bâloise, qui a posé des conditions notamment que l’Assemblée communale prenne position. Le Conseil communal a d’ailleurs accepté de présenter ce projet, moins onéreux que celui de Botta, au législatif. Yannis Cuenot, le coprésident de la fondation « Mémoire Art et Forêt – Bonfol », nous a précisé que la BCI a été d’accord de prolonger, une nouvelle fois, le délai avant d’éventuellement démonter le mur restant et de remettre le site en état. /ncp


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