Richard Hauser est le nouveau visage de la place d’armes de Bure

Le lieutenant-colonel EMG Richard Hauser remplace depuis ce vendredi le commandant Philippe ...
Richard Hauser est le nouveau visage de la place d’armes de Bure

Le lieutenant-colonel EMG Richard Hauser remplace depuis ce vendredi le commandant Philippe Brulhart parti en retraite en début d’année

Le lieutenant-colonel EMG Richard Hauser a pris ses fonctions ce vendredi. Le lieutenant-colonel EMG Richard Hauser a pris ses fonctions ce vendredi.

C’est un Neuchâtelois qui dirige la caserne de Bure. Depuis ce vendredi, le lieutenant-colonel EMG Richard Hauser a pris ses fonctions en tant que commandant de la place d’armes ajoulote. Il remplace le colonel Philippe Brulhart, parti en retraite après 14 ans passés dans le Jura. Le nouvel homme fort de la caserne aura pour tâche de poursuivre la rénovation des bâtiments. Plusieurs millions de francs ont été investis pour les assainir. L’infirmerie est actuellement en travaux. Et ce n’est pas fini. Le lieutenant-colonel souhaite « poursuivre sur cette lancée ». Quelque 40 millions de francs sont encore à investir ces prochaines années.

Le village d’exercice de Nalé devrait aussi subir des transformations. Le dossier devrait prendre du temps. Le commandant Richard Hauser relève que ce sera une des priorités : « le village ne représente pas l’environnement urbain dans lequel on devrait s’entraîner pour le combat ». Le militaire de 48 ans se réjouit de relever ces nombreux défis. Il aime « sortir de sa zone de confort ». Sa carrière l’a d’ailleurs menée dans des missions à l’étranger, dernièrement à Vienne à l’Académie de défense nationale autrichienne.

À Bure, Richard Hauser est prêt à endosser la double fonction de commandant du Centre d’instruction au combat et de commandant de la place d’armes. Cette casquette « offre une grosse palette de tâches et de responsabilités ».

Richard Hauser : « continuer sur cette lancée »

Des liens avec la société civile

Le lieutenant-colonel, tout comme son prédécesseur, mettra un point d’honneur à se fournir auprès des entreprises régionales pour la subsistance de la troupe. Environ 1 million de francs par années sont ainsi dépensés dans l’économie locale. Quant aux interactions avec les autorités politiques, Richard Hauser précise que la soirée des communes est d’ores et déjà agendée au mois d’octobre. Le commandant va alors rencontrer les représentants des communes qui jouxtent la place d’armes. « Je me réjouis de faire leur connaissance », relève le lieutenant-colonel, « je vais garder une communication franche et ouverte ».


« Bure, c’est dur »

Lorsque la recrue Hauser fait son service militaire à Bure en 1995, il était courant de dire « Bure, c’est dur ». « On avait l’appréhension d’y aller », se souvient le militaire. Vingt ans plus tard, il a redécouvert la caserne ajoulote et a été positivement surpris : « c’est aussi le but pour moi quand les formations quittent leur service ici, elles se disent : on était bien à Bure et on se réjouit d’y revenir ».

Richard Hauser : « A l’époque, on disait : Bure, c’est dur ! »

/ncp


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