Le sujet était au cœur d’une conférence samedi durant la Fête de la Tête de Moine. Un projet de recherche européen s’est penché sur la question
Le projet de recherche MOVING a été réalisé dans 16 pays différents, la Suisse en fait partie.
« On a voulu réfléchir à l’avenir de la Tête de Moine », explique Olivier Boillat, responsable communication à la fondation rurale interjurassienne. L’événement s’est déroulé ce samedi, à Bellelay, en marge de la 7e édition de la Fête de la Tête de Moine. Cette conférence fait suite à un projet de recherche européen nommé MOVING. Il analyse 23 filières de valeur ajoutée situées en zone de montagne, avec comme perspective, le changement climatique. Les forces, faiblesses et enjeux de la filière Tête de Moine AOP ont été étudiés et présentés lors de cette conférence par Dominique Barjolle, professeur à l’Université de Lausanne, spécialisée dans la question des AOP suisses et des interprofessions.
Olivier Boillat : « Ces chercheurs nous montrent que ce qu’on fait avec la filière Tête de Moine, c’est une voie à suivre »
Si le fromage local intègre cette recherche, c’est parce que certaines caractéristiques de son processus de fabrication « révèlent un écosystème intéressant, comme le pâturage boisé », explique Olivier Boillat, avant d’ajouter que cette technique se présente comme durable et écologique. Une modélisation des scénarios à venir pour la filière Tête de Moine AOP a aussi été effectuée. /vfe
