L’entreprise jurassienne a apporté sa contribution à la reconstruction de l’édifice religieux dont la réouverture est prévue ce samedi. Le Groupe Corbat a scié une quarantaine de poutres qui ont été placées à la base de la flèche de Notre-Dame de Paris.
Les poutres façonnées par le Groupe Corbat se situent dans la partie en bois qui soutient la flèche de Notre-Dame de Paris. (Photo KEYSTONE Christophe Petit Tesson)
C’est le grand jour pour Notre-Dame de Paris. La cathédrale gothique va rouvrir ses portes, cinq ans après avoir été victime d’un terrible incendie. La cérémonie officielle se déroulera en début de soirée en présence d’une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement. Le moment s’annonce également particulier pour le Groupe Corbat basé à Vendlincourt. L’entreprise jurassienne a apporté sa contribution à la reconstruction de l’édifice religieux. Elle a scié une partie des poutres en chêne de la charpente. Une quarantaine de pièces façonnées en Ajoie ont ainsi été placées à la base de la flèche. Le co-directeur du Groupe Corbat, Gauthier Corbat, ne cache pas une certaine fierté d’avoir pris part à un tel projet même si le rôle de son entreprise est resté modeste. « C’est vrai que d’avoir été une sorte de canal pour la participation suisse à la reconstruction de la charpente génère une certaine fierté », confie l’Ajoulot. Gauthier Corbat souligne encore que c’est un vaste effort global et collectif issu de milliers d’ouvriers qui a permis de reconstruire la cathédrale en seulement cinq ans.
Gauthier Corbat : « On ne va jamais avoir une nouvelle opportunité de participer à un tel chantier. »
La participation du Groupe Corbat à la reconstruction de Notre-Dame de Paris a généré une grande exposition médiatique pour l’entreprise jurassienne. Divers médias nationaux et internationaux ont pris contact avec Gauthier Gauthier pour des demandes d’interview. Le co-directeur du Groupe Corbat ne compte pas en rester là. Il entend monter un événement au printemps prochain avec l’ambassade de Suisse en France. L’idée vise à profiter de l’exemple de Notre-Dame de Paris pour promouvoir les projets transfrontaliers franco-suisses. Gauthier Corbat confie également qu’un artiste français de renom l’a contacté dans le but de réaliser un objet jurassien qui pourrait ensuite être placé dans la cathédrale. « C’est un peu prématuré d’en parler », glisse toutefois l’Ajoulot.
Gauthier Corbat : « L’idée est de faire une réception à l’ambassade et à la cathédrale. »
La cérémonie officielle de réouverture de Notre-Dame de Paris se déroule donc ce samedi. La première messe publique aura lieu dimanche. /fco
