Notre chronique économique vous emmène cette semaine dans le monde de la vigne et du vin. Jeune viticultrice, Anne-Claire Schott a repris en 2016, le domaine familial de 4,5 hectares, à Douanne
« Il y a plus de philosophie dans une bouteille de vin que dans tous les livres », disait le scientifique français Louis Pasteur. Ce qui est certain c’est que de la philosophie, Anne-Claire Schott n’en manque pas.
Cette viticultrice de 38 ans, fille et petite-fille de vigneron, a repris en 2016, le domaine familial de 4,5 hectares, à Douanne (BE). Deux ans plus tard, elle décide bille en tête de reconvertir son vignoble à la culture biodynamique. Un choix qui reflète sa volonté profonde de se tourner vers une production plus durable. « Pour moi c’était clair que pour faire un produit qui vient de la nature, il ne fallait pas intoxiquer la vigne », explique-t-elle.
Si Anne-Claire Schott baigne depuis toute petite dans cet univers viticole, suivre la voie tracée par son père et son grand-père n’a pourtant pas toujours été une évidence pour elle. Avant de planter ses racines au bord du Lac de Bienne et d’entamer sa formation d'ingénieur œnologue à la Haute école de viticulture et d’œnologie de Changins, la jeune femme a tout d’abord étudié l’histoire de l’art et la sociologie à l’Université de Bâle. Elle a ensuite multiplié les voyages, de l’Inde aux Etats-Unis en passant par l’Amérique du Sud. Une manière de découvrir les différents aspects culturels liés à son futur métier.
Anne-Claire Schott : « Ce que je préfère dans mon métier, c’est d’arriver à lire la saison et exprimer ensuite une année à travers un travail »
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