Le Conseil du Jura bernois change de présidence

Le Conseil du Jura bernois est désormais présidé par la maire de Perrefitte et députée au Grand ...
Le Conseil du Jura bernois change de présidence

Le Conseil du Jura bernois est désormais présidé par la maire de Perrefitte et députée au Grand Conseil, Virginie Heyer

De gauche à droite : la nouvelle présidente du CJB, Virginie Heyer, et sa prédécesseure Elisabeth Beck. De gauche à droite : la nouvelle présidente du CJB, Virginie Heyer, et sa prédécesseure Elisabeth Beck.

La passation des pouvoirs entre la sortante Elisabeth Beck et la nouvelle présidente Virginie Heyer s’est officiellement tenue ce vendredi devant la presse. La maire de Perrefitte, qui siège aussi au Grand Conseil, occupe cette fonction au CJB pour la troisième fois depuis 2020. Une activité devenue redondante ? «Pas du tout, le Jura bernois est en plein processus de transformation avec Avenir Berne Romande, le départ de Moutier, tout ce qui concerne l’octroi de subventions qui n’est jamais identique d’une année à une autre, il y a de quoi faire, c’est passionnant», se réjouit Virginie Heyer.

Virginie Heyer : « Je cherche à montrer aux institutions de la région qu’ils peuvent compter sur le CJB pour les défendre et les soutenir. »

Lors de sa dernière séance plénière, le CJB a aussi accueilli un nouveau membre. Il s’agit de Patrik Devaux, membre du parti UDC Jura bernois. Le maire d’Orvin succède à Michel Tschan. Il a débuté ses fonctions au 1er mai.


Préparer un Jura bernois sans Moutier

En plus de cette passation de pouvoir, le Conseil du Jura bernois présentait ce vendredi son rapport d’activité 2024. Mise en route d’un cyber-parlement pour les jeunes, communications plus assidues avec la population, demandes de soutien plus nombreuses de la part d’associations. Le bilan se veut réjouissant pour le CJB, qui est désormais prêt à se tourner vers les défis futurs, comme celui d’Avenir Berne Romande. Pour rappel, ce projet a pour but de donner un nouvel élan au développement du Jura bernois, et ce, après le départ imminent de Moutier dans le canton du Jura. Celui-ci aura officiellement lieu au 1er janvier 2026. Ce changement impliquera un suivi constant du CJB, explique la fraîchement élue présidente.

« Nous avons un rôle à jouer pour veiller à ce que les emplois cantonaux soient ou reviennent dans le Jura bernois dans les délais prévus. »

Avec le départ de Moutier dans le Jura, le pot de subventions culturelles de 3,2 millions de francs du CJB se verra amputé de 400'000 à 500'000 francs. Malgré cette baisse, le soutien envers certaines institutions et certains évènements du Jura bernois devraient être revu à la hausse, rassure Virginie Heyer. «Nous avons dû faire des coupes pour les institutions prévôtoises, mais dans le domaine interjurassien, nous avons réorienté notre politique culturelle sur des projets amenant de la plus-value au Jura bernois.»

Le Jura bernois ne devrait pas être prétérité: «Grâce à une gestion financière très fine, nous allons pouvoir assurer nos subventions aux acteurs du reste du Jura bernois et même renforcer certains projets à l’avenir», promet la présidente du CJB. Elle cite par exemple le festival UsineSonore à La Neuveville, la Fondation de l’Abbatiale de Bellelay ou bien encore le centre de recherche et de documentation Mémoires d’Ici à Saint-Imier.

Autres points-clés concernant l’avenir du Conseil du Jura bernois : un soutien envers la marque territoriale Grand Chasseral notamment, mais aussi la modification des critères d’attributions des subventions de la part de Suisselos. /ehe


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