Le cycliste ajoulot se confie au lendemain de la fin du Giro. Il a terminé l’épreuve à la 32e place pour sa première expérience à ce niveau.
Yannis Voisard se souviendra longtemps de son premier Tour d'Italie. (Photo : KEYSTONE/Marco Alpozzi/LaPresse via AP)
Yannis Voisard vient de réaliser un de ses rêves de gosse. Le cycliste ajoulot a terminé le Tour d’Italie dimanche après trois semaines intenses de course. Et il est arrivé au bout de la boucle italienne avec le sentiment du devoir accompli. Le Jurassien de 26 ans participait à son premier grand Tour et il s’est classé à une belle 32e place au général. Il s’est aussi distingué sur plusieurs étapes de montagne, avec notamment deux top 15 lors des 15e et 16e étapes. On se souvient en particulier de son échappée solitaire lors de la 16e étape durant laquelle il a compté jusqu’à 40 secondes d’avance sur ses poursuivants avant de se faire rattraper. Yannis Voisard a également participé à la très belle performance globale de sa formation Tudor Pro Cycling qui s’est classée 5e au général final par équipes. Il a également joué son rôle d’équipier en montagne pour accompagner son leader, l’Australien Michael Storer, qui a pris la 10e place du classement général.
Yannis Voisard : « Je me suis vraiment bien débrouillé. »
Yannis Voisard reconnaît qu’il a vécu « trois magnifiques semaines, avec des journées plus compliquées à gérer que d’autres ». Il estime toutefois qu’il était à la hauteur de l’événement : « Dans l’ensemble, je me suis vraiment bien débrouillé, surtout pour une première, que ce soit au niveau de la gestion du stress, de la fatigue ou de la pression en course », souligne-t-il. Par ailleurs, il affirme que ce que Tudor Pro Cyling a réussi à faire sur les routes du Giro « est vraiment très fort » compte tenu de la concurrence sur ce premier grand Tour de l’année. Yannis Voisard veut voir sa performance en Italie comme un tremplin, lui qui est bien conscient d’avoir acquis beaucoup d’expérience ces trois dernières semaines. « C’est une étape franchie dans ma carrière. J’ai gravi des paliers que ce soit au niveau mental ou au niveau physique », conclut-il, ravi d’avoir régaté avec les cadors mondiaux de sa discipline sur les routes transalpines. Il a déjà hâte de retrouver son vélo pour de nouvelles aventures… et les amateurs jurassiens de la petite reine partagent ô combien son enthousiasme. /mle
