Les espoirs de voir le Tour de Romandie faire escale dans le Jura en 2026 s’amenuisent. Alors que Moutier est candidate à accueillir un départ lors d’une année qui marquera son changement d’appartenance cantonale, les organisateurs de la boucle romande cycliste n’ont pas trouvé de ville d’arrivée dans le Jura. « Je ne saurais trop dire pourquoi, il y a plusieurs raisons. Nous avons étudié plusieurs pistes avec Delémont, Porrentruy, Saignelégier ou encore Les Breuleux. Une partie de l’explication est financière, il y a aussi des questions d’indisponibilité de la ville en raison de travaux ou d’autres événements, ou de délai avec des villes qui auraient voulu avoir deux ans devant elles pour pouvoir faire passer des budgets auprès de leurs autorités, notamment. », a confié Richard Chassot ce vendredi à RFJ.
Selon le directeur du Tour de Romandie, le projet de départ à Moutier n’est pas enterré, mais il est fortement compromis. « Il s’agirait du départ de la première étape, après le prologue. On a quasiment tout le reste. Il faudrait trouver une ville d’arrivée pas trop éloignée, dans la région jurassienne ou neuchâteloise. L’idée est de ne pas avoir plus de 200 km. On a aussi vu que traverser six cantons lors d’une seule étape était compliqué en termes de sécurité. Mais les délais deviennent courts. Il faudra peut-être réfléchir à un autre concept pour cette étape », conclut Richard Chassot. /emu