L’entraîneur du Volleyball Franches-Montagnes, Olivier Lardier, tire le bilan d’une saison sans grande saveur au lendemain d’une ultime défaite à Lugano, synonyme de 6e place en Ligue A
C’est sans langue de bois qu’Olivier Lardier a dressé un premier bilan de la saison du Volleyball Franches-Montagnes. Après une ultime défaite à Lugano mercredi soir en match de classement, le VFM termine à une triste 6e place en Ligue Nationale A et sera privé de coupe d’Europe la saison prochaine. « Pour être clair, ma venue était liée à des résultats et des moyens qui permettaient d’assouvir ces ambitions. Et aujourd’hui on est très loin de tout », ose sans détour l’entraîneur du VFM. « Mais il y a aussi des motifs de satisfaction hors sportif comme le travail mis en place par le comité et le travail autour de l’image de l’équipe, du comportement, bref ce que qui avait fait défaut la saison dernière. » Le technicien français, encore sous contrat, a également laissé planer le doute sur son avenir qui fera l’objet de discussions prochainement.
Le bilan du VFM vu par Olivier Lardier
La déception était également palpable chez le manager sportif en charge de la Ligue A, Benoit Gogniat, invité jeudi matin de la matinale sur RFJ. « Laisser filer l’Europe est un échec car on avait tout en main pour se qualifier après avoir gagné le premier match. On a laissé passer notre chance, c’est regrettable et ça fait toujours mal. C’est un état de fait qui s’est répété à plusieurs reprises dans la saison. Il a souvent manqué ce petit quelque chose qui fait que ça bascule du bon côté. » En témoignent ces sept tie-break perdus par les volleyeuses taignonnes au cours de la saison. « On peut mettre ça sur le compte d’un manque de caractère de certaines joueuses. Après, il y a eu un recrutement de fait et je prends toutes mes responsabilités », avance encore Olivier Lardier.
Benoit Gogniat, invité de la matinale sur RFJ
Outre l’avenir de l’entraîneur, le chantier s’annonce vaste pour la saison prochaine. La future équipe sera bâtie par le nouveau manager Thomas Gerber qui prendra la suite de Benoit Gogniat dès la fin avril, la saison écoulée ayant déjà permis d’assurer une transition en douceur. Il ne sera évidemment pas évident de prolonger certaines joueuses, suisses comme étrangères, qui espéraient jouer une coupe d’Europe. Olivier Lardier souhaite également voir le staff technique renforcé, en premier lieu par un entraîneur-assistant. Sans oublier que la présidence est toujours vacante depuis septembre 2018. L’été s’annonce donc mouvementé. /jpi