L’idée lui est venu lors d’un séjour en Australie où le beach volley est roi. Séduit par la discipline et son contexte « ambiance vacances », l’enfant d’Alle Luc Girardin trouve l’occasion de concrétiser son idée à travers un travail de maturité : créer un club en Ajoie avec une poignée de copains en utilisant le terrain de beach volley du Centre sportif du village ajoulot, proche de l’abandon car inutilisé depuis plusieurs années. « On a ouvert le club il y a deux mois. Plusieurs jeunes de la région se sont inscrits, on est une petit quinzaine », confie Luc Girardin qui organise un tournoi ce samedi pour faire connaître le club dans un canton qui n’a pas vraiment la « culture plage » dans son ADN.
Luc Girardin : « Tout le monde peut participer, quel que soit le niveau. »
« C’est vrai, c’est le premier club de beach volley dans le Jura, mais j’ai toujours vu que le Tropicana Beach Contest à Bassecourt fonctionnait très bien, donc ça peut fonctionner mais il faut donner l’élan et le goût pour que les personnes y adhèrent », argumente Luc Girardin. Pour séduire de potentiels licenciés, le tournoi s’accompagne de grillades, animation par un DJ et même une piscine au bord du terrain ! Bref, cette fameuse « ambiance vacances » dont la décontraction se retrouve aussi dans le fonctionnement du club. « Pour le moment, c’est du loisir. On retrouve aux entraînements des personnes qui font du volley en club, d’autres qui débutent. On veut créer un mouvement pour que tout le monde puisse participer quelque soit le niveau. Par la suite, si certains sont intéressés par la compétition, on regardera pour adhérer à un championnat dans le pays ».
« Une nouvelle génération qui n’adhère pas à deux entraînements obligatoires par semaine »
Le jeune fondateur du club ne se fixe pour l’heure par d’objectif précis d’adhérents et promeut une certaine souplesse sur une saison qui se cantonnera aux quatre « beaux » mois de l’année. « Pour l’instant on part sur 4 mois d’été jusqu’à mi-septembre. On n’a pas prévu de faire des entraînements en salle en hiver. Il faut voir comment ça évolue car on est aussi une nouvelle génération de jeunes qui n’aime plus s’astreindre à deux entraînements obligatoires par semaine ! Ça ne doit pas être un frein à l’adhésion au club », explique Luc Girardin. L’Asutr’Alle volley beach laisse ses adhérents s’inscrire aux entraînements en début de semaine en fonction de la météo avec une flexibilité totale sur la participation. /jpi