De retour en Ligue A depuis un an, le Volleyball Franches-Montagnes devra composer avec un budget en baisse la saison prochaine, la faute à quelques « mauvaises surprises » découvertes en cours de saison.
L'effectif de Melanie Cina la saison prochaine dépendra d'un recrutement qui devra être malin et à moindre coût. (Photo : archives Jonathan Vallat)
Le retour en Ligue nationale A du Volleyball Franches-Montagnes il y a un an a laissé des traces dans les comptes. Tout n'est pas encore rose alors que les dirigeants avaient déclaré en début de saison que la dette était en passe d’être résorbée et que le club naviguait sur des bases assainies. Aujourd'hui, la direction ne cache pas qu'il faudra composer avec une baisse de budget la saison prochaine (autour du demi-million cette saison) après une 8e place en Ligue A acquise la semaine dernière.
Bertrand Faivet : « Quelques mauvaises surprises sont apparues. »
« On a peut-être été trop confiant, ou on pensait que les choses étaient plus belles qu’elles ne l’étaient réellement. Il y a eu passablement de frais non prévus au départ, quelques mauvaises surprises sont apparues par rapport à notre réorganisation et le passé du club. Ce qui fait que nous devrons être encore plus prudents la saison prochaine », avance le président Bertrand Faivet. Une conjoncture qui pourrait avoir des conséquences sur le recrutement en vue de la saison prochaine.
Trois ou quatre joueuses étrangères ?
« On essaye de trouver les meilleures joueuses, notamment étrangères, au meilleur prix. On hésite à partir avec trois ou quatre étrangères... D’autres équipes ont aussi décidé de réduire la voilure, Glaronia quitte la Ligue A pour raisons financières. On est donc dans une période charnière au niveau de la ligue », analyse le président. Malgré ces conditions difficiles dont elle a eu connaissance, l’entraîneure Melanie Cina a prolongé son contrat d’une saison. « La formation marche bien avec de jeunes joueuses qui ont performé en 1re ligue puisqu’elles sont allées jusqu’au Final Four. Melanie Cina veut aussi participer à ce projet et contribuer à faire évoluer le club », esquisse Bertrand Faivet.
« La période n’est pas évidente pour la recherche de sponsors. »
Pour garder une marge de manœuvre, il faudra évidemment séduire les sponsors en dépit de cet effet de yoyo financier. « Il y a une nouvelle recherche de sponsors pour tenter d’améliorer la situation, on a de très bons contacts. Mais la période n’est vraiment pas évidente, entre l’inflation et les incertitudes géopolitiques, tout le monde est frileux. Sans oublier la compétitivité d’autres clubs de ligue nationale qui nous entoure, le hockey jurassien, mais aussi Bienne, La Chaux-de-Fonds, et le volley à Neuchâtel. On a montré qu’on savait faire de belles choses avec peu de moyens, mais il faut qu’on soit maintenant plus précis dans notre organisation », concède Bertrand Faivet. La ligue aimerait d’ailleurs que les clubs se dotent d’administrateurs, ce que le VFM est en train de rechercher pour faire face aux différents défis organisationnels. /jpi
