Tromperies, perte de crédibilité, ou encore manquements politiques, la gestion du projet de déchèterie régionale du SEOD n’a pas échappé aux critiques mardi soir, lors du Conseil général de Val Terbi. A la suite d’une question orale, le maire de la commune, Michel Brahier, également membre du comité du Syndicat de gestion des déchets de Delémont et environs (SEOD), s'est étonné des propos tenus dans la presse par la présidente du syndicat, Françoise Collarin, sur les conditions de réalisation du projet.
Un chiffre qui sème le trouble
Suite à un grand nombre de refus des communes d’adhérer à la déchèterie régionale, il semble que le taux de soutien ne dépassera pas les 58,4% alors que 62% était nécessaire à la base. Toutefois, la présidente du SEOD, Françoise Collarin nuance les choses. S’il est possible d’obtenir une taxe de 27 francs, même si 62% du soutien du peuple n’a pas été atteint, l'objectif est atteint. Françoise Collarin explique que « le chiffre de 62% provient d’un calcul effectué par le RDJ, le réseau de déchèteries régionales du Jura. Un calcul réalisé en 2014 pour un projet de déchèterie solidaire entre les trois districts du canton, qui n’a jamais vu le jour. C’est de là que vient le chiffre de 62% et la taxe des 27 francs, repris tel quel pour le projet du SEOD ». Mais pour Françoise Collarin, il était clair que le projet, actuellement en consultation, pourrait subir des modifications. Elle assure que les gens en ont été informés dès le début.
Le Comité du SEOD attend que toutes les communes du district de Delémont se prononcent. Cela devrait être le cas d’ici début juillet. /lhu