La guerre en Ukraine n’ébranle pas les ambitions de Swatch Group

L'horloger biennois a présenté son rapport 2021 ce jeudi. Pour 2022, Swatch Group anticipe ...
La guerre en Ukraine n’ébranle pas les ambitions de Swatch Group

L'horloger biennois a présenté son rapport 2021 ce jeudi. Pour 2022, Swatch Group anticipe un taux de croissance à deux chiffres au niveau des ventes malgré le conflit en Ukraine et alors que la Russie représente 1% du chiffre d'affaires du groupe

Nick Hayek, directeur général de Swatch Group (photo : KEYSTONE / MARCEL BIERI). Nick Hayek, directeur général de Swatch Group (photo : KEYSTONE / MARCEL BIERI).

La guerre en Ukraine n’effraie pas Swatch Group. L’horloger biennois a présenté jeudi son rapport de gestion 2021. Son chiffre d’affaires est en hausse de 30,7% par rapport à l’exercice précédent et atteint 7,31 milliards de francs. Le bénéfice net affiche lui 774 millions. Après la pandémie de coronavirus, c’est l’invasion de l’Ukraine par la Russie qui secoue l’économie mondiale. Le patron de Swatch Group Nick Hayek n’attend pas d’impact négatif sur ses affaires. Pour 2022, Swatch Group anticipe un taux de croissance à deux chiffres au niveau des ventes. 

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Croissance du personnel

En 2021, les effectifs de Swatch Group se sont affichés en légère diminution de 3% pour atteindre un peu plus de 31'400 employés. La fermeture de 172 boutiques et la rupture d’activité avec Calvin Klein expliquent ce chiffre, selon le directeur général de Swatch Group. « Durant l’année, on verra à nouveau une croissance de notre personnel, en tous cas en Suisse », s’est réjoui Nick Hayek. Dans son rapport 2021, Swatch Group révèle aussi la rémunération, en hausse, de Nick Hayek. Il a perçu 6,58 millions de francs soit près de 2 millions de plus qu’une année auparavant.

Nettoyer l’espace

Swatch Group prend part à une mission inédite. L’horloger biennois a aussi présenté jeudi son rapport de développement durable 2021. Une première. Et parmi les projets de durabilité à venir, celui de sa marque Omega, partenaire de ClearSpace. « On s’est rendu compte qu’il y a environ 5'000 débris en orbite dans l’espace, libres et dangereux », explique Raynald Aeschlimann, président et CEO d’Omega. /mmi

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