Les échanges ont été denses et ont donné lieu à un débat droite-gauche d’un peu plus d’une heure. Le rapporteur de la majorité de la commission, le PDC Bernard Studer, a rappelé longuement que le refus du fonds climat ne constituait pas un refus du Plan climat dont les mesures restent à définir. C’est bel et bien l’instrument que représente le fonds climat qui pose problème. Selon lui, l’outil « n’est pas une condition sine qua non à un Plan climat ambitieux ». Cet avis n’a pas été partagé par la gauche. Le rapporteur de la minorité de la commission, le socialiste Claude Schlüchter », a appelé les députés à « un sursaut de bon sens ». La gauche a également mis en avant un souci de cohérence puisque le Parlement avait accepté en 2019 une motion qui demandait précisément la création d’un fonds climat, comme l’explique le socialiste Fabrice Macquat :
Pour Bernard Studer, le refus du fonds climat ne constitue pas une forme de « déni de démocratie » et livre sa réponse sur ce point :
Plusieurs élus des Verts ont aussi rappelé l’urgence climatique pour défendre le fonds à la tribune mais en vain, à l’image du député Baptiste Laville :
La suite des débats a vu l’UDC demander le vote à bulletin secret, ce qui a été accepté avec donc un résultat strictement identique à celui de la première lecture. Au terme des échanges, le ministre de l’environnement a précisé au micro de RFJ que l’abandon du fonds climat ne signifiait pas que le canton du Jura allait revoir à la baisse ses objectifs en la matière. David Eray a également commenté le résultat du vote de ce mercredi matin au Parlement :
A noter encore que le Parti socialiste continue à envisager, avec d’autres partis, de lancer une initiative cantonale. Aucune décision formelle n’a toutefois été prise pour l’instant. /fco-fwo