S’envoyer en l’air à la Balade de Séprais

Le tracé culturel s’est enrichi de quatre nouvelles œuvres, dont une spectaculaire qui culmine ...
S’envoyer en l’air à la Balade de Séprais

Le tracé culturel s’est enrichi de quatre nouvelles œuvres, dont une spectaculaire qui culmine à plus de 16 mètres de haut

L'oeuvre de Suter et Bult surplombe une autre nouveauté : celle de Logovarda (au milieu des trois sculptures au sol). (Photo : Balade de Séprais) L'oeuvre de Suter et Bult surplombe une autre nouveauté : celle de Logovarda (au milieu des trois sculptures au sol). (Photo : Balade de Séprais)

La Balade de Séprais voit toujours plus grand. Quatre nouvelles œuvres ont été installées sur le parcours et présentées ce mercredi à la presse. Les quatre sculptures ont été conçues par des artistes suisses, le Grison Robert Indermaur, les Bâlois Suter et Bult et les Neuchâtelois Logovarda et Denis Roueche. Ces nouvelles contributions portent à plus de 60 le nombre de sculptures visibles sur ce tracé culturel qui a été inauguré il y a 29 ans.


Les yeux vers le ciel

Parmi les quatre nouvelles œuvres présentées à Séprais figure « Sesshaft » des Bâlois Suter et Bult. Celle-ci ne manquera pas de retenir l’attention. En effet, elle présente trois chaises rehaussées qui culminent à 16 mètres de haut et qui font appel à l’imaginaire du visiteur. Le Grison Robert Inderamaur, lui, a conçu « Des racines et des ailes », qui représente un individu avec des ailes mais des pieds particulièrement lourds, une sculpture qui rappelle une certaine humilité de l'être humain. Sur le parcours, le visiteur contemplera également la nouvelle sculpture satirique du Neuchâtelois Denis Roueche intitulée « 50G ». Enfin, la quatrième contribution arrivée dernièrement vient aussi du canton de Neuchâtel. L’artiste Logovarda présente « Momie totémique », qui représente l’ambivalence du cerveau humain. Le vernissage de toutes ces œuvres a lieu samedi, avec notamment la présence de conteuses dès 14h45.


Convaincre les artistes, ce défi

Les œuvres visibles sur le parcours de la Balade de Séprais sont des dons d’artistes. Or, comme « il est difficile d’être sculpteur aujourd’hui, car il y a peu de nouveaux mécènes », selon le directeur artistique Adrien Jutard, les responsables du parcours vadais doivent se montrer durs en affaires pour acquérir certaines contributions. Aussi, leur fierté est d’autant plus grande cette année, avec ces quatre nouvelles sculptures présentées au public. Les artistes ont été convaincus par la visibilité qu’offre le site. La période du coronavirus a d'ailleurs été propice à se promener entre les sculptures de Séprais et le public a répondu présent en nombre, selon Liuba Kirova, fondatrice de la Balade. Cette dernière veut continuer à développer l’offre qu’elle a initiée il y a 29 ans. Son rêve, c’est de poursuivre le tracé de la Balade de Séprais jusqu’à Montavon. Et Liuba Kirova y croit… l’année prochaine sera celle du 30e et on nous promet déjà de belles surprises. /mle

Adrien Jutard : « Un endroit avec une très belle visibilité »

La « Momie totémique » de Logovarda. Derrière elle, notamment, « Sesshaft » de Suter et Bult. La « Momie totémique » de Logovarda. Derrière elle, notamment, « Sesshaft » de Suter et Bult.


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