Le monde de la droguerie « a de l’avenir »

Faustine Adatte reprendra en début d’année la Droguerie Mure à Courgenay. La jeune diplômée ...
Le monde de la droguerie « a de l’avenir »

Faustine Adatte reprendra en début d’année la Droguerie Mure à Courgenay. La jeune diplômée affirme qu’en travaillant juste, la branche a toutes ses chances de perdurer

Faustine Adatte va transformer l'intérieur de la Droguerie Mure à Courgenay pour la remettre au goût du jour. Faustine Adatte va transformer l'intérieur de la Droguerie Mure à Courgenay pour la remettre au goût du jour.

Même si les drogueries sont de moins en moins nombreuses en Suisse, la branche a de l’avenir. C’est en tout cas l’avis de Faustine Adatte. Âgée de 25 ans, elle reprendra la Droguerie Mure à Courgenay en début d’année prochaine, un établissement qui a près de 40 ans d’existence. Si le nombre de drogueries diminue en Suisse, les chiffres d’affaires des établissements existants ont de leur côté nettement augmenté, selon les derniers relevés de l’Office fédéral de la statistique. Et le canton du Jura suit la tendance, selon Faustine Adatte. Actuellement, il ne reste plus que trois drogueries dans la région (Courgenay, Vicques et Courtételle), mais ce n’est pas pour autant que le milieu n’attire plus les gens, c’est surtout qu’il faut se démarquer, comme l’explique la jeune diplômée.

Faustine Adatte nous livre sa vision de la droguerie du futur :

Une discipline en constante évolution

Faustine Adatte a sa vision pour l’avenir. « La droguerie du futur, c’est une petite droguerie avec un assortiment très ciblé qui met en avant les préparations « maison ». Il faut aussi un terrain de communication varié », relate l’habitante de Courroux. Elle affirme surtout que la discipline a passablement évolué. « Il n’y a pas longtemps, on trouvait en droguerie des peintures, de la quincaillerie et un assortiment de produits techniques très développé. C’est une chose qui n’est plus trop d’actualité », raconte-t-elle. A l’heure actuelle, la notion de « bien-être » doit être au cœur de la réflexion des droguistes. « On axe de plus en plus l’assortiment sur les préparations « maison », le conseil global du client et les préparations qu’on fait devant lui », explique-t-elle.

Faustine Adatte : « Les drogueries sont souvent la troisième solution »

Une branche parfois dans l’ombre

Les drogueries doivent également savoir se démarquer pour espérer perdurer. Si elles ne font pas partie du domaine des soins, elles sont quand même souvent dans l’ombre des pharmacies. « Les drogueries passent souvent à la troisième place chez le client. En premier, il y a le médecin, en deuxième, la pharmacie et ensuite, la droguerie qui est la troisième solution. Toutefois, c’est à la droguerie de se remettre en question. Il faut faire passer le message qu’on a aussi des solutions. C’est naturel, mais on a également de très bons résultats », insiste Faustine Adatte. Elle constate aussi que certains clients des pharmacies se tournent de plus en plus vers les drogueries. « On est souvent confronté à des personnes qui ne veulent plus de médicaments, qui ne veulent plus de cette chimie. Ils ont parfois subi des effets secondaires très intenses. Et nous, nous avons des solutions qui fonctionnent à leur offrir », ajoute-t-elle. Faustine Adatte pourra mettre tout cela en pratique dès l’année prochaine, puisqu’après quelques transformations dans son établissement, elle fera tourner la boutique du côté de Courgenay. /lge


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