Jean-Claude Rennwald : « Il y a eu un déficit de mobilisation à gauche »

Le politologue livre son analyse après l’élection complémentaire de ce dimanche au Gouvernement ...
Jean-Claude Rennwald : « Il y a eu un déficit de mobilisation à gauche »

Le politologue livre son analyse après l’élection complémentaire de ce dimanche au Gouvernement jurassien, qui a vu la gauche échouer dans sa tentative de devenir majoritaire.

Jean-Claude Rennwald analyse le résultat obtenu par la gauche, représentée par l'écologiste Pauline Godat, lors de l'élection partielle de ce dimanche au Gouvernement jurassien. (photo: archive) Jean-Claude Rennwald analyse le résultat obtenu par la gauche, représentée par l'écologiste Pauline Godat, lors de l'élection partielle de ce dimanche au Gouvernement jurassien. (photo: archive)

Le 24e ministre de la République et Canton du Jura s’appelle Stéphane Theurillat (Le Centre). Le candidat de Porrentruy a été élu dès le premier tour, dimanche, lors de l’élection partielle au Gouvernement pour la succession du PLR Jacques Gerber. Le Bruntrutain de 44 ans, qui a obtenu 50,4% des voix, permet donc à son parti de récupérer un deuxième siège à l’exécutif.

La gauche, de son côté, n’a pas réussi à concrétiser son ambition de s’offrir une majorité au Gouvernement avec Pauline Godat (Les Vert-e-s). La candidate du Bémont a obtenu 38,1% des suffrages. Écologistes, PS et CS-POP sont partis unis dans la campagne, mais n’ont pas su convaincre suffisamment. « Le score de Pauline Godat est un assez bon résultat par rapport à d’autres élections qui ont eu lieu dans le Jura, mais c’est vrai qu’il y a eu un déficit de mobilisation à gauche, notamment du côté socialiste », analyse le politologue et ancien Conseiller national Jean-Claude Rennwald (PS/JU). L’ex-élu évoque diverses raisons stratégiques pour expliquer l’échec de la gauche et évoque aussi une alliance mal ficelée : « Pour moi, les alliances ne se font pas à quelques semaines des élections, qu’elles soient communales, cantonales ou fédérales. Elles doivent se faire sur le long terme, avec des thèmes et des objectifs stratégiques communs ».

Jean-Claude Rennwald se dit d’ailleurs favorable à l’unité de la gauche. « Oui, mais il faut qu’elle repose sur un vrai contrat politique qui soit clair pour les partis en lice et pour l’opinion publique. Ce n’est que de cette façon que la gauche pourra gagner à l’avenir », dit encore le politologue de Courrendlin.

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/rch


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