Le Parc du Doubs va ouvrir l’œil pour trouver des gentianes

L’institution prépare le recensement de ces plantes alpines présentes sur son territoire afin ...
Le Parc du Doubs va ouvrir l’œil pour trouver des gentianes

L’institution prépare le recensement de ces plantes alpines présentes sur son territoire afin de mener des actions de préservation et de promotion des prairies et des pâturages secs.

Le Parc du Doubs, avec l'aide de la population, veut mieux connaître les endroits où se trouvent les gentianes printanières. (Photo : Parc du Doubs). Le Parc du Doubs, avec l'aide de la population, veut mieux connaître les endroits où se trouvent les gentianes printanières. (Photo : Parc du Doubs).

Les gentianes, des alliées pour le Parc du Doubs. Ce dernier veut se servir de ces plantes alpines dans le cadre d’un projet destiné à la protection et à la promotion des prairies et des pâturages secs de son territoire. Ces espaces sont essentiels à la biodiversité car ils abritent de nombreuses plantes, champignons et insectes.

La démarche s’inscrit dans les activités du Parc pour la période 2025-2028 et va se décliner en plusieurs étapes. D’abord, il s’agira de référencer les gentianes qui tiennent un rôle d’ambassadrices. Leur présence « est un signe de bonne santé, de bonne utilisation et de grande richesse floristique » des prairies et des pâturages, souligne Viviane Froidevaux. La cheffe de projet Nature au Parc du Doubs précise que le recensement concernera sept espèces printanières dont la couleur varie du bleu au violet. L’institution doit, pour l’heure, affiner les sites à identifier et s’approcher des exploitants et propriétaires concernés. Elle va ensuite lancer un appel aux citoyens pour l’aider dans sa mission et espère former le public à la reconnaissance des gentianes au printemps 2026 au plus tôt.

Viviane Froidevaux : « On va se pencher sur sept petites espèces de gentiane. »

Les données récoltées permettront ensuite d’établir différentes mesures pour mieux protéger les prairies et les pâturages secs. Viviane Froidevaux imagine, par exemple, des recommandations adressées aux gardes forestiers pour modifier l’emplacement d’îlots de rajeunissement. La cheffe de projet veut aussi sensibiliser le public : « Il y a ces petites fleurs bleues qui sont super jolies et tout près de chez vous… regardez-les mais essayez de ne pas les cueillir. » /nmy


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