C’est une condamnation qui embrase le débat public en France, mais aussi à l’international. La leader de l’extrême droite, Marine Le Pen, a écopé lundi de cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants des eurodéputés du Rassemblement national. Cette décision a suscité une vague de soutien des formations et dirigeants populistes, très critiques concernant la peine d’inéligibilité infligée à la responsable populiste. Cette remise en cause de l'État de droit et de la séparation des pouvoirs est une tendance de plus en plus visible en Occident, selon notre correspondant à Paris, Balthazar Braun :
L’illibéralisme, ce courant de pensée qui se développe depuis la réélection de Donald Trump, semble fragiliser le socle des valeurs de nos démocraties occidentales :
Cette doctrine considère que le pouvoir judiciaire ne doit pas mettre des bâtons dans les roues des exécutifs, ce qui inquiète de nombreux éditorialistes :
La cour d’appel de Paris a annoncé mardi que le dossier des assistants parlementaires du Front national serait réexaminé « dans des délais qui devraient permettre de rendre une décision à l’été 2026 ». En cas de revirement, Marine Le Pen aurait ainsi la possibilité de se présenter aux élections présidentielles de 2027. /alr