« La p’tite phrase » - Le jeune « çhoûeçhe »

Il est difficile à maintenir, mais le patois reste vivant dans le Jura et la jeunesse s’y intéresse ...
« La p’tite phrase » - Le jeune « çhoûeçhe »

Il est difficile à maintenir, mais le patois reste vivant dans le Jura et la jeunesse s’y intéresse. Plusieurs exemples culturels et même économiques de ces dernières semaines en témoignent.

A l'image des rôles de Zidore (Noé Chèvre) et Rosalie (Audrey Chèvre) chez les patoisants ajoulots, les jeunes s'investissent pour maintenir le patois. A l'image des rôles de Zidore (Noé Chèvre) et Rosalie (Audrey Chèvre) chez les patoisants ajoulots, les jeunes s'investissent pour maintenir le patois.

« J’avais l’impression de ne pas être légitime, mais je me suis dit que le défi était beau à prendre. »

Maintenir vivant la langue de nos ancêtres. Une mission bien complexe pour les patoisants jurassiens. Les soirées théâtrales de ces dernières semaines en Ajoie et aux Franches-Montagnes ainsi que d’autres exemples montrent pourtant un intérêt pour ce langage, y compris auprès de la jeunesse dont le « çhoûeçhe » (le souffle) porte. Elle ne s’en moque pas autant qu’on pourrait le penser selon Cyprien Lovis, qui consacre « La p’tite phrase » (mardi, 8h20 sur RFJ) à ce phénomène, à partir d’un propos de Lucas Etique, jeune metteur en scène du théâtre des Aidjolats.

« La tendance va vers une augmentation de l’intérêt des jeunes pour ce trésor commun qu’est le langage de nos ancêtres. »


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