Il est difficile à maintenir, mais le patois reste vivant dans le Jura et la jeunesse s’y intéresse. Plusieurs exemples culturels et même économiques de ces dernières semaines en témoignent.
« J’avais l’impression de ne pas être légitime, mais je me suis dit que le défi était beau à prendre. »
Maintenir vivant la langue de nos ancêtres. Une mission bien complexe pour les patoisants jurassiens. Les soirées théâtrales de ces dernières semaines en Ajoie et aux Franches-Montagnes ainsi que d’autres exemples montrent pourtant un intérêt pour ce langage, y compris auprès de la jeunesse dont le « çhoûeçhe » (le souffle) porte. Elle ne s’en moque pas autant qu’on pourrait le penser selon Cyprien Lovis, qui consacre « La p’tite phrase » (mardi, 8h20 sur RFJ) à ce phénomène, à partir d’un propos de Lucas Etique, jeune metteur en scène du théâtre des Aidjolats.