Se lever le matin pour sauver les batraciens

Le Parc du Doubs a invité petits et grands à participer au sauvetage des amphibiens de l’étang ...
Se lever le matin pour sauver les batraciens

Le Parc du Doubs a invité petits et grands à participer au sauvetage des amphibiens de l’étang de la Gruère lors de cinq samedis matin consécutifs.

Une partie du petit groupe qui s'est déplacé ce matin à la recherche de batraciens piégés par la barrière installée le long de la route qui borde l'étang de la Gruère. Une partie du petit groupe qui s'est déplacé ce matin à la recherche de batraciens piégés par la barrière installée le long de la route qui borde l'étang de la Gruère.

Secourir les batraciens. Voilà l’appel du Parc du Doubs auquel a répondu favorablement le public durant cinq samedis matin entre mars et avril dans les environs de l’étang de la Gruère. Toutes les sessions de cette opération, qui s’est terminée ce samedi, ont en effet affiché « complet ». La sensibilisation du public à l’importance des grenouilles, crapauds et autres tritons a donc, il semblerait, plutôt bien fonctionné.

Le témoignage de Raphaël, jeune participant.

Grâce à ces samedis matin ouverts au public, et plus généralement grâce au travail, tous les matins durant la période de migration, des membres du Centre Nature Les Cerlatez et de l’Association des naturalistes francs-montagnards, plus de 2'000 batraciens auront été secourus. Un chiffre articulé par Sandrine Froidevaux, animatrice et médiatrice scientifique pour le Parc du Doubs. Comprenez que ces amphibiens, bloqués par la barrière installée le long de la route qui borde l’étang de la Gruère pour les protéger des voitures, ont pu être déplacés en toute sécurité jusqu’au plan d’eau. Là, ils pourront pondre leurs œufs dans la plus grande des quiétudes. /comm-tbe

Sandrine Froidevaux : « Les batraciens commencent leur migration à la sortie de l’hiver. »


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