Omicron sur le chemin des trains et des bus jurassiens

Des mécaniciens et des conducteurs de transports en commun sont sur la touche à cause du Covid-19 ...
Omicron sur le chemin des trains et des bus jurassiens

Des mécaniciens et des conducteurs de transports en commun sont sur la touche à cause du Covid-19. Les chemins de fer du Jura et CarPostal colmatent les brèches pour maintenir le trafic

La situation sanitaire pèse sur les effectifs des CJ et de CarPostal. (Photomontage : BNJ. Photos : CJ/Canton du Jura). La situation sanitaire pèse sur les effectifs des CJ et de CarPostal. (Photomontage : BNJ. Photos : CJ/Canton du Jura).

Omicron met des bâtons dans les roues des transports en commun jurassiens. Les chemins de fer du Jura (CJ) et CarPostal font face à des absences de personnel à cause de contaminations au coronavirus. Des conducteurs de bus et de train mais aussi des mécaniciens manquent à l’appel. Les CJ vivent une situation compliquée avec 16 collaborateurs en quarantaine. Pour combler les absences, une option se présente en dernier recours : supprimer des trains et des bus. Le directeur des CJ, Jean-Frédéric Python, espère ne pas devoir recourir à cette solution. Il faut toutefois s’organiser en conséquence pour permettre aux usagers de s’adapter.

Jean-Frédéric Python : « On ne peut pas dire, d’une minute à l’autre, qu’on supprime les trains »

Combler les brèches n’est pas nouveau, même si là, la situation est particulière. « On a déjà prévu des services de piquet puisque dans le cadre habituel on peut avoir des gens malades ou qui ont eu un accident. Par contre ici, on a une tout autre ampleur puisque les personnes qui ont été en contact doivent aussi être en quarantaine », explique Jean-Frédéric Python.


Un conducteur ne se remplace pas comme ça

CarPostal compose aussi avec plusieurs absences au sein de ses employés. L’entreprise doit faire sans une quinzaine de chauffeurs actuellement. Pour maintenir ses services, elle a la possibilité de rappeler certains collaborateurs en congé. Faire appel à des chauffeurs en intérim est aussi possible mais « n’importe qui ne peut pas conduire un bus », explique le responsable des ventes pour le Jura. Selon Roland Cattin, la marge de manœuvre est donc plutôt restreinte et cette situation pèse sur le moral des chauffeurs et des répartiteurs. /nmy

Roland Cattin : « Une bagarre sans fin pour réussir à couvrir nos services »


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