Il est important d’améliorer la prise en charge des victimes de violence et de faire connaître les solutions existantes dans le Jura. C’était l’objectif de la journée de formation continue dispensée jeudi à l’HJU. Mise sur pied par le Groupe coordination violence, commission cantonale en la matière, et l’Hôpital du Jura, elle a réuni plus de 80 professionnels. Le cours a porté sur le devoir de signalement des cas de violences domestiques et le devoir du secret médical. Il a permis de rappeler les bases légales, de donner des outils pratiques aux professionnels et de mettre en réseau les services concernés, qu’ils soient de la santé, du social, de la police ou de la justice. Le personnel hospitalier est souvent le premier à pouvoir détecter les signes d’une violence domestique et doit savoir réagir, informer la victime de ses droits et des possibilités de soutien qui existent. Cette tâche est délicate, car il faut prendre en compte des paramètres parfois antagonistes : le secret médical, la difficulté ou le refus de la victime potentielle à témoigner de son vécu, la pression morale exercée par la personne violente et les demandes de la justice. /comm-emu
Le personnel de l’HJU formé aux questions liées aux violences domestiques
Le Groupe coordination violence, commission cantonale en la matière, et l’Hôpital du Jura ont ...
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