La Clinique Le Noirmont sur sa bonne lancée

L’établissement privé franc-montagnard confirme son regain de forme financier après la crise ...
La Clinique Le Noirmont sur sa bonne lancée

L’établissement privé franc-montagnard confirme son regain de forme financier après la crise Covid et prévoit d'augmenter certains salaires de base pour rester attractif face à la pénurie de personnel dans les soins

La Clinique Le Noirmont affiche un bilan réjouissant sur l'année 2022. (Photo : Simon Wicht) La Clinique Le Noirmont affiche un bilan réjouissant sur l'année 2022. (Photo : Simon Wicht)

La direction de la Clinique Le Noirmont qualifie les chiffres de l’année dernière de réjouissants, positifs pour la deuxième année consécutive après les remous de la crise Covid. L’établissement franc-montagnard clôt l’exercice sur un bénéfice net de 400'000 francs et a vu sa fréquentation en stationnaire augmenter de 1% pour atteindre 81,2 patients par jour. Des chiffres « qui nous permettent d’entrevoir l’avenir avec sérénité », commente la direction dans un communiqué.


Rester attractif face à la pénurie de professionnels de la santé

L’avenir sera notamment marqué par des transformations afin de réduire l’empreinte écologique du bâtiment et des activités. Une centrale photovoltaïque est en cours d’installation et La Clinique Le Noirmont devrait encore intervenir sur son système de chauffage et l’isolation thermique. L’autre défi sera de faire face à la pénurie croissante de professionnels de la santé. La direction dit chercher à « harmoniser nos conditions salariales avec les institutions de la région », ce qui passe par une augmentation des salaires de base pour certaines professions.

Arian Kovacic : « Préparer le terrain au vu de la pénurie croissante ces prochaines années »

« Nos salaires sont bons et égaux après quelques années de fonctions, mais pas sur les premières années où on observe un gap avec nos concurrents qui sont les hôpitaux en soins aigus de la région. Même si le travail y est plus dur, avec le contexte de hausse du coût de la vie et de l’inflation, les gens choisissent de gagner plus sur les premières années », décrypte le directeur de La Clinique Le Noirmont Arian Kovacic. Bien que la proximité avec la France soit un atout pour le recrutement, il tient à « prévoir et préparer le terrain », estimant que la pénurie va s’amplifier sur les prochaines années. /comm-jpi


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