Les Grandes-Vies de Porrentruy en bus ?

Un postulat a été accepté jeudi soir, contre l’avis de l’exécutif, par le Conseil de ville ...
Les Grandes-Vies de Porrentruy en bus ?

Un postulat a été accepté jeudi soir, contre l’avis de l’exécutif, par le Conseil de ville de Porrentruy pour étudier la desserte par les transports publics de la zone industrielle des Grandes-Vies

Le Conseil de ville de Porrentruy ont validé un postulat sur une desserte en transport public pour les Grandes-Vies. Photo: Archives Le Conseil de ville de Porrentruy ont validé un postulat sur une desserte en transport public pour les Grandes-Vies. Photo: Archives

Les autorités bruntrutaines devront se pencher à nouveau sur la desserte en transport public pour le secteur des Grandes-Vies. Jeudi soir, le Conseil de ville de Porrentruy a accepté un postulat en ce sens par 28 oui contre 13 non, alors que l’exécutif proposait de le rejeter. Cette zone industrielle, qui s’est développée ces dernières années, n’est pas reliée par les transports en commun. L’élu PCSI Raphaël Richard demande une nouvelle étude. En 2018, les autorités bruntrutaines ont déjà fait cette démarche : contacter les entreprises, sonder les employés, demander une offre à CarPostal. C’est ce qu’a rappelé Anne Roy pour motiver le rejet du postulat. La conseillère municipale a précisé qu’à l’époque une cinquantaine de personnes se disait intéressée pour un coût avoisinant les 50'000 francs à charge de la collectivité publique. Mais les discussions ne sont pas closes pour autant. L’obligation de disposer d’un plan de mobilité pour les entreprises pourrait changer la donne. La majorité du Conseil de ville estime que les habitudes de mobilité ont évolué depuis. L’urgence climatique, le prix du carburant, la croissance de cette zone industrielle, autant d’éléments qui nécessitent une nouvelle analyse.


Bientôt un désert médical ?

Les médecins sont devenus une denrée rare. La problématique a été abordée lors de la séance. L’élu PCSI Pierre-Olivier Cattin s’inquiète du manque de relève dans la ville, et plus généralement en Ajoie. Lui-même pédiatre et bientôt retraité, il estime dans une interpellation, développée jeudi soir, que l’installation de médecins de premier recours est aussi une affaire politique en tant que facteur de promotion démographique et économique. A travers son texte, le médecin souhaite alerter les autorités municipales et les encourager à devenir des facilitateurs d’implantation de cabinets médicaux. Le Conseil municipal répondra à cette interpellation lors de la prochaine séance. /ncp

Pierre-Olivier Cattin : « C’est la course à l’échalotte pour trouver un futur médecin ! »


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