La rédaction de RFJ s’immerge dans le quotidien des quatre élus jurassiens aux Chambres fédérales. Découverte d’une journée de session en compagnie de la conseillère aux États socialiste Mathilde Crevoisier Crelier
Elle a rejoint le Conseil des États après l’élection inattendue d’Elisabeth Baume-Schneider au Conseil fédéral. « Sous la Coupole », notre série consacrée aux élus jurassiens à Berne, s’intéresse ce jeudi à la socialiste Mathilde Crevoisier Crelier. La Bruntrutaine de 43 ans siège à la chambre des cantons depuis un peu plus de six mois. Nous l’avons suivie le 14 juin, jour de la grève des femmes, en pleine session d’été. Mathilde Crevoisier Crelier a eu l’occasion de défendre une motion demandant une réduction du temps de travail. Son texte a toutefois été balayé, tout comme les trois autres textes déposés dans le cadre de la session spéciale sur l’égalité. « C’est évidemment une déception. Les majorités étant ce qu’elles sont. En tant qu’élue socialiste, il faut avoir une certaine carapace », reconnait la sénatrice jurassienne.
Un matin avec Mathilde Crevoisier Crelier
Ce 14 juin 2023 s’est poursuivi dans la rue pour Mathilde Crevoisier Crelier. La sénatrice jurassienne a, en effet, participé en début d’après-midi avec des collègues de gauche à la manifestation de la grève des femmes sur la place fédérale. Une Landsgemeinde avait été mise sur pied pour voter plusieurs revendications. « C’est important aussi de descendre dans la rue, car parfois, la population a l’impression que le lien avec les politiques est ténu et que les préoccupations ne sont pas entendues », souligne Mathilde Crevoisier Crelier.
Un après-midi avec Mathilde Crevoisier Crelier
Le fauteuil de la Bruntrutaine devrait être âprement disputé lors des élections fédérales du mois d’octobre. Mathilde Crevoisier Crelier partira pour le Parti socialiste jurassien aux côtés de la ministre jurassienne, Nathalie Barthoulot. Elle aborde toutefois la campagne de façon sereine. « Je suis dans mon rôle de sortante », souligne l’actuelle sénatrice. Si elle est consciente de la possibilité de perdre son siège, Mathilde Crevoisier Crelier compte bel et bien se battre pour être réélue. « La situation était vraiment particulière. C’est un risque que j’ai décidé d’accepter et je fais le maximum pour le minimiser », conclut-elle. /alr
Les autres épisodes :