Le Droilà Festival débarque dans le district de Delémont

Mis sur pied par le CCRD, l’événement vivra son édition zéro entre le 1er septembre et le 1er ...
Le Droilà Festival débarque dans le district de Delémont

Mis sur pied par le CCRD, l’événement vivra son édition zéro entre le 1er septembre et le 1er octobre avec cinq spectacles dans des lieux insolites


Olivier Tschopp (président du CCRD), Venera Sallkaj (chargée du projet du CCRD) et Diana Froidevaux (exploitante de la ferme de Domont, de gauche à droite) : tout sourire à l'heure de lancer ou d'accueillir le Droilà Festival.
Olivier Tschopp (président du CCRD), Venera Sallkaj (chargée du projet du CCRD) et Diana Froidevaux (exploitante de la ferme de Domont, de gauche à droite) : tout sourire à l'heure de lancer ou d'accueillir le Droilà Festival.

Un nouveau venu arrive sur la scène du Centre culturel régional de Delémont. Le CCRD lance le Droilà Festival, dont l’édition zéro aura lieu entre le 1er septembre et le 1er octobre prochains. Cinq spectacles seront proposés dans cinq endroits emblématiques du district : l’usine Condor à Courfaivre, le manège Bourquard à Glovelier, le château de Soyhières, la ferme de Domont à Delémont et la bergerie du Grandmont à Mervelier. On pourra y découvrir peinture, musique, sculpture, danse, théâtre et contes de légendes.

La démarche est née de la volonté du centre culturel de revoir ses prestations et missions après l’avènement du Théâtre du Jura, notamment en délocalisant ses productions. « Nous voulons aller partout dans le district, pas au Forum St-Georges ou retourner dans les salles polyvalentes. Le but est d’être proche des communes et de la population. C’est un festival où le terroir et la création artistique seront associés dans des lieux symboliques ou insolites », explique le président du CCRD Olivier Tschopp. « Ce festival se veut itinérant et itératif. Il s’agit ici d’une édition zéro sous forme de mini-festival. On va tester et faire un bilan, afin de lancer une première édition en 2024. Il s’agira de mettre les spectacles en avant, mais aussi les lieux. Un apéro sera organisé après chaque production pour échanger avec les artistes et les propriétaires », précise Venera Sallkaj, chargée de projet du centre culturel delémontain. « On se lance dans quelque chose d’inconnu, mais avec envie et enthousiasme », ajoute-t-elle. Quant au nom, le Droilà : « Le mot droit est souvent utilisé par les Jurassiens, comme le ou la devant les prénoms. Droilà évoque la région, la proximité. Les spectacles du festival, c’est droit là ! », explique Olivier Tschopp.

Du côté des artistes qui participeront à ce baptême du feu, on se réjouit de se produire dans ces endroits particuliers. « C’est davantage une expérience qu’un spectacle. Ça donne une autre vision », dit Christian Marquis, de l’association 7 plumes dans le vent. « Les espaces insolites ouvrent un dialogue entre les artistes et le public », relève de son côté le pianiste Alvin Schwaar. /rch

Venera Sallkaj : « Permettre une expérience unique de découverte dans la région »

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