Le dépouillement des élections fédérales sera entièrement informatisé dans le Jura

Les communes auront l’obligation de transmettre les résultats sur le système mis à disposition ...
Le dépouillement des élections fédérales sera entièrement informatisé dans le Jura

Les communes auront l’obligation de transmettre les résultats sur le système mis à disposition par le canton. L’exercice sera tout nouveau pour certaines, qui ont suivi une formation avant de pouvoir s’exercer ces dernières semaines

Laura Frund, coresponsables des droits politiques à la Chancellerie d’État, a suivi toute la mise en place de la plateforme VeWork. Laura Frund, coresponsables des droits politiques à la Chancellerie d’État, a suivi toute la mise en place de la plateforme VeWork.

Les élections fédérales du 22 octobre marqueront une première dans le Jura. Fini les grands carnets de dépouillement, celui-ci sera entièrement informatisé. Il s’agit d’une obligation pour toutes les communes. Celles-ci ont été formées pour saisir les résultats dans la plateforme VeWork mise gratuitement à disposition par le canton et qui a déjà été testée pour les votations de l’année passée. « Cela apportera plus de sécurité et moins de risques d’erreur lors du report des résultats qui étaient avant communiqués par téléphone. De plus, les règles électorales ont été intégrées dans l’application qui vérifiera les bulletins rentrés », explique Laura Frund, coresponsable des droits politiques à la Chancellerie d’État.

Si plus d’une vingtaine de communes utilisent déjà leur propre fournisseur de solutions pour les votations, l’exercice sera tout nouveau pour d’autres qui ont été formées et qui ont pu s’exercer ces dernières semaines sur le système du canton. « Les difficultés ce sont les règles électorales, qui sont différentes pour le Conseil National ou le Conseil des États. Après, saisir les résultats sur l’outil VeWork c’est vraiment très intuitif, il n’y pas de difficultés particulières, il faut juste que les communes suivent bien le processus », poursuit Laura Frund, qui précise que l’application contient des garde-fous pour éviter les erreurs, alors que la chancellerie fera aussi certaines vérifications. A noter que les communes qui souhaitent continuer d’utiliser leur système informatique habituel devront importer les données des élections dans leur propre fournisseur de solutions, entrer les résultats, puis les exporter dans le système du canton.

Si cela ne devrait pas forcément être le cas le 22 octobre, l’informatisation générale devrait à terme rendre le dépouillement plus rapide une fois que les communes maîtriseront bien la plateforme. « On n’a aucun doute sur le bon fonctionnement de VeWork, les développeurs zurichois de la plateforme seront présents, il n’y a pas plus de risques de panne qu’avec l’ancienne application Juravote, même si on n’est jamais à l’abri d’une coupure d’électricité, on pense que tout va bien se dérouler », conclut Laura Frund. /emu


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