Karim Saïd et Samantha Dunning ont demandé au canton de Berne s'il pouvait agir après l'annonce de la région Bourgogne-Franche-Comté de supprimer la ligne ferroviaire directe. L'Etat bernois n’a même pas été consulté dans ce dossier, répondent les autorités aux deux députés socialistes biennois
Le Canton de Berne surpris par la décision de mettre fin à la ligne ferroviaire directe entre Bienne et Belfort. Il réagit à une interpellation déposée par les députés Karim Saïd et Samantha Dunning. Pour rappel, l’été dernier, la région Bourgogne-Franche-Comté a annoncé son intention de supprimer cette connexion. Les deux socialistes biennois du Grand Conseil souhaitaient connaître la position des autorités dans ce dossier.
Le Conseil-exécutif n’a toutefois aucune marge de manœuvre ni aucune influence directe, puisque la décision a été prise côté français, explique-t-il dans sa réponse. A une question précédente, il indique par ailleurs n’avoir été ni directement informé, ni consulté au préalable. Les autorités cantonales avouent que, tout comme les communes concernées, elles ne s’attendaient pas à cette suppression.
Pour Berne, cette décision nuit clairement à l’attractivité des liaisons internationales depuis la région. Le Conseil-exécutif entrevoit malgré tout une perspective positive : l’entrée en vigueur de la cadence semi-horaire sur l’axe Bienne-Delémont-Bâle à partir de décembre 2026. Un changement qui va permettre de créer des correspondances avec le TGV direct pour Paris depuis la cité rhénane. /amo