Plus d'un an après sa création, la commission a publié son premier rapport annuel ce mardi au sujet du projet de Haute-Sorne. Bilan et perspectives avec le président Pascal Mahon
L’heure d’un premier bilan pour la Commission de suivi et d’information (CSI) du projet de géothermie profonde à Haute-Sorne. Plus d’un an après sa constitution, la CSI qui se définit comme une plateforme d’échanges d’opinions et d’informations publie un premier rapport annuel ce mardi. L’organe, qui rassemble une vingtaine d’acteurs institutionnels et civils aux avis divergents sur le projet, vise à informer la population via ses membres et aussi de manière directe et s’est réuni une dizaine de fois. Une séance publique a notamment été organisée en novembre dernier et avait rassemblé quelque 200 personnes. Un site internet a aussi été ouvert et a reçu quelque 1'600 visites entre mai et décembre dernier. « Le bilan est mitigé pour moi. Je pense que la commission est intervenue assez tard dans ce dossier. Les positions s’étaient déjà cristallisées », estime le président de la commission Pascal Mahon.
Pascal Mahon, président de la commission, dresse le bilan 2023
Réorientation pour 2024
En 2023, les frais de fonctionnement de la commission se sont élevés à quelque 105'800 francs, à la charge de l’exploitant Geo-Energie Suisse. « On va essayer de faire plus le relais avec la population », explique Pascal Mahon au sujet des objectifs 2024 de la commission. Autre volonté, « on va adapter notre agenda à l’évolution des travaux puisque les travaux de forage exploratoires vont bientôt commencer », ajoute le président. Si les sièges de Citoyens responsables Jura et Pro Natura Jura sont toujours vacants au sein de la commission, Pascal Mahon assure que le lien n’est pas rompu avec ces deux organisations. /mmi