La 7e édition de l’Hôpital des Nounours se termine ce dimanche à l’Hôpital du Jura à Delémont. Une édition à succès sur deux week-ends, qui associe pour la première fois des étudiantes et étudiants en soins infirmiers
Amener son nounours pour faire soigner ses soigner ses bobos, voilà ce qu’ont fait plus de 300 enfants dans le cadre de la 7e édition de l’Hôpital des Nounours. Un chiffre permis par une nouveauté : la déclinaison sur deux week-ends de l’événement organisé par l’Association Jurassienne des Etudiants en Médecine. Les nounours ont en effet pu être pris en charge le week-end dernier sur le site de Porrentruy de l’Hôpital du Jura et ce week-end sur le site de Delémont. « D’habitude, on n’organisait l’événement que sur un week-end, à Delémont, et on avait environ 200 participants à chaque fois. Les parents étaient vraiment demandeurs, il n’y avait pas assez de place », avance Romain Denoël, étudiant en médecine à l’Université de Fribourg et président de l’AJEM, pour expliquer le changement de format.
Romain Denoël : « Je pense qu’on peut dire que c’est un beau succès »
Autre nouveauté de l’Hôpital des Nounours : étudiantes et étudiants en soins infirmiers de la Haute-Ecole Arc Santé de Delémont ont été associés à l’événement cette année. Une manière de « promouvoir la collaboration et l’interprofessionnalité » entre médecins, infirmières et infirmiers selon Romain Denoël. Ophélie Dubois, étudiante en soins infirmiers à la HE-Arc, confirme. Elle salue « le fait de beaucoup plus collaborer entre les deux professions » et trouve intéressant « de le faire dans un cadre assez ludique, où on peut rencontrer de peut-être futurs collègues. »
La volonté d’intégration pourrait d’ailleurs ne pas s’arrêter là : après les étudiantes et étudiants en soins infirmiers, les physiothérapeutes en formation à la HE-Arc Santé pourraient aussi participer à l’Hôpital des Nounours dans le futur. C’est en tout cas ce que souhaite Romain Denoël. /tbe