Comme pressenti, Raphaël Ciocchi a été élu ce mercredi soir à la présidence du Parti socialiste jurassien réuni en Congrès à Fontenais. Seul candidat à la succession de Katia Lehmann en poste depuis deux ans, le citoyen de Courroux a été élu par acclamation par la nonantaine de membres présents. « Je suis très honoré, avec la centaine de personnes présentes ce soir, il y a une forme d'unanimité et il y avait beaucoup de sérénité et de marques de confiance par rapport à nos candidatures ces dernières semaines. Mais je ne veux pas être quelqu’un d’important dans le parti, je veux surtout lui être utile », a confié Raphaël Ciocchi après son élection. Jelica Aubry-Janketic de Courtedoux et Mathieu Houmard de Moutier ont été élus conjointement à la vice-présidence du PSJ.
Raphaël Ciocchi : « Beaucoup de marques de confiance autour de nos candidatures »
« Les derniers résultats sont à relever, mais rien n’est acquis »
Membre de la direction de la Division commerciale du CEJEF, il cumule les mandats de conseiller communal à Courroux en charge de l’école et de député au Parlement jurassien où il vit sa troisième législature. Raphaël Ciocchi s’inscrit à 40 ans dans la nouvelle vague des « jeunes » présidents de partis jurassiens après l’élection récente de Mathieu Cerf (33 ans) à la tête du Centre, de Martin Braichet (35 ans) à la présidence du PLRJ, ou encore celle plus ancienne de Pauline Godat (35 ans) comme coprésidente des Verts. Il arrive à la tête d’un parti à qui tout a souri lors des élections de ces dernières années, tant au niveau cantonal que national. « Les résultats des deux dernières années sont à relever, mais rien n’est acquis et il s’agira de créer un mouvement fort et d’avenir », a commenté le nouveau président qui entend mettre l'accent sur les dossiers de la pauvreté et du pouvoir d'achat en dépit de finances cantonales en situation délicate. /jpi