Une rentrée sans patrouilleur scolaire à Vicques

Les autorités communales ne sont pas parvenues à remplacer la personne qui occupait cette fonction ...
Une rentrée sans patrouilleur scolaire à Vicques

Les autorités communales ne sont pas parvenues à remplacer la personne qui occupait cette fonction depuis 16 ans et la situation inquiète certains parents. Le sujet a été évoqué lors des questions orales du Conseil général de Val Terbi mardi soir.

Un patrouilleur scolaire est recherché par la commune de Val Terbi pour aider les écoliers à traverser la route principale à Vicques aux heures de midi. (Photo: archives Bureau des préventions des accidents). Un patrouilleur scolaire est recherché par la commune de Val Terbi pour aider les écoliers à traverser la route principale à Vicques aux heures de midi. (Photo: archives Bureau des préventions des accidents).

Les autorités de Val Terbi recherchent un patrouilleur scolaire pour l’école primaire du village à Vicques. La personne qui occupait ce poste depuis 16 ans est partie à la retraite et la commune fusionnée n’est pas encore parvenue à trouver la perle rare pour la remplacer. La rentrée s’est donc faite sans personne pour assurer aux élèves la traversée de la route principale en toute sécurité entre 11h30 et 12h. Cette situation inquiète certains parents et le sujet a été évoqué à l’heure des questions orales lors de la séance du Conseil général mardi soir à Corban. « Durant cette courte période, beaucoup de voitures circulent pour rentrer manger. A cela s’ajoute les bus, les élèves de l’école secondaire ou les jeunes à vélomoteur. L’inquiétude est légitime », a déploré Léna Joliat du groupe PDC-JDC et sympathisants du centre, en demandant au Conseil communal quelle était sa stratégie pour remédier à la situation.

La conseillère communale en charge des écoles Elisabeth Dennert a expliqué que la sécurité des enfants tenait à cœur à l’exécutif, mais que les recherches entreprises pour trouver un nouveau patrouilleur scolaire étaient restées vaines jusqu’à présent, les personnes ayant postulé s’étant soient désistées elles-mêmes ou n’étant pas aptes pour ce poste. « A notre avis, il doit être possible de trouver un groupe de parents, de grands-parents ou d’autres adultes qui se partagent ce poste. Un cours d’une demi-heure dispensée gratuitement par la police cantonale suffit », a répondu Elisabeth Dennert.

L’exécutif planche sur le dossier. Sa stratégie consiste à poursuivre la recherche d’un patrouilleur. Il s’est en parallèle approché du Service des infrastructures du canton du Jura pour trouver des solutions pour améliorer la sécurité aux abords de l’école et doit lui présenter un projet. Des premières discussions ont ainsi eu lieu avec un bureau d’ingénieurs concernant des possibilités de sécurisation physique. Un îlot, le rétrécissement de la route à cet endroit ou encore un triflash limitant temporairement la vitesse à 30 km/h comme à Courrendlin sont des pistes évoquées. /emu


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