Une poignée de citoyens prévôtois ont reçu leur matériel de vote du 22 septembre en allemand. Parmi la documentation, celle qui comprend les informations sur le Concordat qui règle le transfert de la ville de Moutier dans le canton du Jura.
Überraschung à Moutier ! Au moment d’ouvrir leur matériel de vote du 22 septembre, quelques citoyennes et citoyens prévôtois se sont étonnés de découvrir de la documentation écrite dans la langue de Goethe. Le couac est d’autant plus ironique que le matériel en question comprend les informations sur le Concordat qui règle le transfert de la ville de Moutier dans le canton du Jura. Un des objets mis en votation à Moutier, tout comme dans l’ensemble du canton de Berne et du Jura, le 22 septembre.
Une quinzaine de personnes concernées
Contactée mercredi matin, la Chancellerie municipale confirme avoir connaissance de l’erreur. « Entre dix et quinze cas », précise Christian Vaquin, chancelier à Moutier. « L’erreur provient de l’opération de la mise sous enveloppe qui est confiée aux ateliers protégés de la région », détaille-t-il encore. Et de compléter : « Les citoyens qui le souhaitent peuvent dès à présent faire changer leur matériel de vote auprès de l’administration communale et on a également fait figurer le message en français sur le site de la commune de même que le lien sur le site du canton. »
Christian Vaquin : « Pour les personnes qui nous signalent la chose, on remplace au fur et à mesure le message. »
Une maladresse sans graves conséquences
Si le couac peut prêter à sourire, heureusement, il n’a que peu de conséquences sur les futures votations. En tout cas pas financièrement parlant. « Le matériel existe dans les deux langues et nous avons du stock, donc à ce stade, il n’y a aucun frais à engager », rassure Christian Vaquin. Mais quid des conséquences politiques ? Ce genre de petite maladresse pourrait-elle attiser les débats à quelques jours de cette votation pour le moins sensible ? « C’est une anomalie regrettable et on s’en excuse auprès des personnes qui sont concernées mais il ne faut pas donner à cette affaire une ampleur qu’elle n’a pas », conclut le chancelier. /rme