Pompiers et urgentistes « sur leur 31 »

A l'occasion du Nouvel An, si de nombreux Jurassiens seront à la fête et pourront profiter ...
Pompiers et urgentistes « sur leur 31 »

A l'occasion du Nouvel An, si de nombreux Jurassiens seront à la fête et pourront profiter de jours fériés, le Centre de renfort, d'incendie et de secours de Delémont et les urgences de l'Hôpital du Jura sont notamment sur le pont.

Loïc Siegenthaler (à gauche) et Romain Tatti, capitaines au Centre de renfort, d'incendie et de secours de Delémont, passent régulièrement le Nouvel An à la caserne. Loïc Siegenthaler (à gauche) et Romain Tatti, capitaines au Centre de renfort, d'incendie et de secours de Delémont, passent régulièrement le Nouvel An à la caserne.

Si la dernière soirée de l'année s’annonce festive pour une grande partie des Jurassiens, les services de secours sont sur le pont. Les pompiers du Centre de renfort, d’incendie et de secours de Delémont assurent par exemple un dispositif classique pour une soirée qui s’est toujours révélée très calme ces dernières années. La prévention est toutefois de mise : « On a tendance à se retrouver autour d’une fondue bourguignonne, attention avec les réchauds », prévient le capitaine Romain Tatti. « Il y a toujours un peu de consommation d’alcool, ne prenez pas le volant si vous avez bu. Il y a encore Nez rouge ce soir et les routes risquent d’être glissantes, ne prenez pas de risque », ajoute le capitaine Loïc Siegenthaler. 

Interview des capitaines Romain Tatti et Loïc Siegenthaler.

Aux urgences, on « marque le coup » entre collègues avant minuit

Les urgentistes de l'Hôpital du Jura passeront eux aussi le cap de la nouvelle année sur le pont. Le personnel soignant s’attend à faire face à des urgences typiques du réveillon du Nouvel An. « Des accidents liés à la consommation d’alcool, des chutes, et des accidents ménagers lorsqu’on cuisine », précise le médecin adjoint aux urgences à Delémont Mathieu Pfendler. Entre collègues, « on se permet quand même de marquer le coup en apportant à manger, d’autant plus que les urgences sont particulièrement calmes avant minuit », ajoute-t-il, avant que la donne change : « La soirée avançant, la consommation d’alcool est plus importante, il y a aussi l’utilisation d’engins pyrotechniques ». Mathieu Pfendler estime enfin que « les gens se connaissent mieux et prennent un peu mieux soin les uns des autres » dans le Jura, en comparaison avec Lausanne ou Genève, où il a aussi exercé. /mmi

Mathieu Pfendler, médecin adjoint aux urgences de l’Hôpital du Jura à Delémont, explique les prises en charge typiques du Nouvel An.

Le médecin adjoint aux urgences de l'Hôpital du Jura à Delémont Mathieu Pfendler. Le médecin adjoint aux urgences de l'Hôpital du Jura à Delémont Mathieu Pfendler.


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