Les parlementaires fédéraux ont rendez-vous à Berne ce lundi pour l’ouverture de la session d’été. Le conseiller national socialiste Pierre-Alain Fridez était l’invité de « La Matinale » pour parler du programme.
Nos quatre élus jurassiens ont rendez-vous à Berne dès ce lundi après-midi. Les Chambres fédérales vont débuter la session d’été qui durera jusqu’au 20 juin. Comme d’habitude, « La Matinale » a reçu un élu jurassien. C’est le conseiller national Pierre-Alain Fridez (PS) qui présentait le programme ce lundi. Il nous parlait d’armée, de service civil et de la redevance.
En début de session, les élus débattront sur l’initiative populaire « 200 francs, ça suffit » qui parle de la redevance. Pour Pierre-Alain Fridez, il faut surtout se poser la question des enjeux de la qualité du service public. Il estime aussi que notre région pourrait être touchée en tant que région périphérique. « Il pourrait par exemple ne plus y avoir de bureau de la RTS à Moutier », raconte le socialiste. Autre gros dossier au programme, le message sur l’armée 2025 sera au cœur des débats. Le Conseil fédéral soumet au Parlement trois arrêtés fédéraux, notamment le programme d’armement 2025 qui prévoit des investissements de 1,512 milliard de francs. Pour Pierre-Alain Fridez, il ne faut pas considérer que la Suisse pourrait être en danger par rapport au conflit en Ukraine. « On doit faire plus pour la promotion de la paix et mettre des moyens dans les vrais risques qui nous menacent », raconte-t-il.
Un autre point à l’ordre du jour, c’est l’adaptation de la loi, principalement un durcissement de l’accès au service civil et la réintroduction de l’examen de conscience comme condition d’admission. « Il y a un grand succès pour le service civil et on essaie de diminuer son attractivité pour assurer le nombre de militaires nécessaires, mais je tiens juste à rappeler que la dernière grande mobilisation qui a eu lieu, c’était le covid et là, ce sont les civilistes qui ont vraiment fait le boulot. C’est une institution nécessaire pour la cohésion du pays », relate Pierre-Alain Fridez. /lge