Les comptes 2024 de Val Terbi ont présenté un meilleur résultat qu’espéré. Le Conseil général de la commune fusionnée a validé mardi à l’unanimité un exercice comptable qui boucle sur un bénéfice de 62'000 francs, alors que le budget prévoyait un déficit de 280'000 francs. L’excédent de produits se monterait même à près de 758'000 francs, si la réserve de politique budgétaire n’avait pas été alimentée de 695'000 francs. Celle-ci s’élève désormais à 3 millions de francs.
Des rentrées fiscales en hausse
« C’est le cumul des petits gains dans chaque rubrique, quelques produits supplémentaires non prévus et les rentrées fiscales supérieures aux attentes qui sont à l’origine du bon résultat 2024 », explique le Conseil communal dans son message. En effet, les rentrées fiscales ont dépassé les prévisions à hauteur de 378'000 francs. Celles concernant les personnes physiques ont été plus élevées de 42'000 francs, notamment grâce à des variations d’impôts plus hautes que budgétées. Même constat pour les impôts sur les personnes morales, plus importantes de 51'000 francs. Les recettes sur gains immobiliers ont aussi été supérieures de 90'000 francs. À niveau des charges, la subvention communale sur les prestations complémentaires a, elle, baissé de 89'000 francs par rapport au budget.
Les autorités qualifient l’autofinancement comme étant conforme aux attentes, à hauteur de 1,6 million de francs. L’endettement, en légère baisse à 2'670 francs par habitant, est considéré comme moyen. Le quotient d’endettement net se situe à 104,07%. « Deux aspects restent préoccupants, selon moi. Il s’agit de l’état de l’industrie dans le Jura, il faut être prudent à ce niveau-là. Et au niveau de la commune, on a une capacité financière qui est toujours relativement modeste. On a une quotité d’impôt relativement élevée pour avoir un résultat positif comme celui-là et on est à la limite de ce que l’on a besoin pour investir correctement dans nos quatre villages », analyse le maire de Val Terbi Claude-Alain Chapatte, qui n’envisage pas de réduire la quotité d’impôt qui se situe à 2.20.
Claude-Alain Chapatte : « Les rentrées fiscales sont difficiles à évaluer ces dernières années. »
À noter que les trois bourgeoises de Val Terbi ont aussi enregistré des bénéfices, à hauteur de 6'700 francs pour celle de Montsevelier, 3'500 francs à Vermes et 13'500 francs du côté de Vicques. /emu