Le Parti libéral-radical du Jura sort du bois en vue de la votation cantonale du 28 septembre prochain sur la modification de la loi sur les droits politiques. Un comité s’est constitué pour prôner le « non ». Le PLRJ ne veut donc pas que des étrangers puissent accéder aux conseils communaux.
La clé ? La naturalisation
Le PLRJ veut être le défenseur du maintien du système actuel d’intégration. Il souhaite que la valeur de l’acte de naturalisation soit conservée, ajoutant que les coûts sont aujourd’hui supportables. D’autre part, le parti veut promouvoir un système d’éligibilité équitable envers ceux qui ont fait le pas de la naturalisation. Il s’oppose enfin à la stratégie du salami : le PLRJ craint qu’après une éventuelle acceptation de l’éligibilité des étrangers dans les exécutifs communaux, les initiants amorcent d’autres étapes (mairies, Parlement, Gouvernement).
A noter que les membres du PLRJ doivent encore se prononcer sur cet objet lors d’une assemblée le 3 septembre. Par la suite, les Libéraux-Radicaux entendent mener campagne dans le terrain. Des stands seront notamment installés dans les principales communes du Jura. /rch