Protection sociale insuffisante pour les agricultrices

Près de la moitié des agricultrices n’est pas assurée dans le Jura. Ces dernières se retrouvent ...
Protection sociale insuffisante pour les agricultrices

Près de la moitié des agricultrices n’est pas assurée dans le Jura. Ces dernières se retrouvent financièrement exposées en cas de divorce ou d’accident par exemple. Témoignages

Cindy Vermeille et son mari, Jérémy, travaillent tous deux sur une exploitation agricole au Bémont. L'agricultrice de 24 ans a été sensibilisée à la protection sociale dans le cadre des cours du brevet fédéral de la paysanne à Courtemelon. Cindy Vermeille et son mari, Jérémy, travaillent tous deux sur une exploitation agricole au Bémont. L'agricultrice de 24 ans a été sensibilisée à la protection sociale dans le cadre des cours du brevet fédéral de la paysanne à Courtemelon.

Quelque 70% des femmes actives sur des exploitations agricoles ne sont pas déclarées et ne bénéficient donc pas d’assurance sociale en Suisse, selon l’Office fédéral de l’agriculture. En cas de divorce, d’accident ou du décès de leur conjoint, elles se retrouvent dans une situation financière très précaire. 


Une question de génération

Dans le Jura, il n’existe pas de statistique précise. Une « petite moitié » des agricultrices ne serait pas assurée, selon AgriJura. La jeune génération est plus sensible à la question. Le brevet fédéral de la paysanne dispensé à Courtemelon incite notamment les femmes à se déclarer et à cotiser pour bénéficier d’une protection sociale.


La PA22+ pourrait faire bouger les lignes

Renforcer la sécurité sociale des femmes paysannes est l’un des objectifs du conseiller fédéral Guy Parmelin, en charge de la nouvelle politique agricole PA22+. Son département rédigera un message à destination du Parlement fédéral en début d’année prochaine, pour une entrée en vigueur prévue le 1er janvier 2022. /mmi

Précisions et témoignages avec Marceline Michon

Sandine Daucourt, agricultrice de 48 ans, a rejoint son mari sur l'exploitation agricole. Le couple a rapidement décidé de la déclarer, pour que son travail soit « reconnu  ». Sandine Daucourt, agricultrice de 48 ans, a rejoint son mari sur l'exploitation agricole. Le couple a rapidement décidé de la déclarer, pour que son travail soit « reconnu  ».


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