La police cantonale restera en poste devant la salle du Parlement jurassien. Les députés ont rejeté mercredi – par 42 voix contre 10 et 3 abstentions – une motion interne portée par le socialiste Nicolas Maître, qui souhaitait l’abolition de la mesure de protection policière durant les séances du législatif cantonal. L’élu d’Epauvillers n’a reçu l’appui d’aucun autre parti, ni du Gouvernement, qui a expliqué qu’un concept de sécurisation du Parlement était en cours d’élaboration, comprenant un sas et une présence confirmée des forces de l’ordre. « La présence d’une patrouille est dissuasive », a notamment argumenté la ministre de l’intérieur Nathalie Barthoulot.
Le député Nicolas Maître a déclaré qu’il ne s’était jamais senti en danger au Parlement, et qu’il souhaitait ouvrir le débat avec sa motion interne. L’élu PS estime que les deux agents en poste lors des séances du Parlement pourraient remplir d’autres tâches, jugées plus importantes.
La sécurité avait été renforcée après la tuerie du Parlement de Zoug en 2001. Un forcené avait abattu 14 élus et en avait blessé 15 autres. /rch