Pour la 2e année consécutive, la Fédération jurassienne d’élevage chevalin n’a pas dressé de tente pour vendre des chevaux lors du Marché-Concours. La manifestation à Saignelégier reste un moment phare pour les éleveurs
Le succès du cheval franches-montagnes ne faiblit pas. Pour la 2e année de suite, la Fédération jurassienne d’élevage chevalin (FJEC) n’a pas installé de tente pour vendre des équidés lors du Marché-Concours à Saignelégier. « On ne peut pas dire que ça nous inquiète car le marché se porte bien, souligne le président de la FJEC. Cette année on a lancé des inscriptions et on en a reçu peut-être cinq. Si on ne peut pas faire de promotion avec quinze chevaux, ça ne vaut pas la peine de monter une tente », explique Claude Boillat.
Claude Boillat : « Le Marché-Concours est toujours utile pour les éleveurs »
Et si la FJEC, qui regroupe les syndicats d’éleveurs chevalin du canton du Jura, n’a pas de chevaux à vendre cette année encore, c’est grâce, selon Claude Boillat, à la publicité. « On a fait des foires en France, en Belgique et en Allemagne. Beaucoup de chevaux franches-montagnes partent à l’étranger. Le marché suisse reste un bon marché mais la France, la Belgique et l’Allemagne sont de très bons acheteurs », se réjouit le président de la FJEC. Et même si peu de ventes se réalisent durant le Marché-Concours, la manifestation reste « la vitrine du cheval franches-montagnes et beaucoup de gens s’y rendent pour voir et prendre contact avec les éleveurs », relève Claude Boillat. /nmy