Il n'y aura vraisemblablement pas de recours intenté devant le Tribunal fédéral par le Canton du Jura contre la maturité en 4 ans. C'est ce qu'a laissé entendre ce mercredi devant le Parlement le ministre de la formation Martial Courtet. Le député PLR Alain Schweingruber a demandé si le Gouvernement allait effectivement recourir devant le TF comme il l'avait laissé entendre. Le Jura aurait espéré, par ce biais, conserver sa maturité en 3 ans comme cela était le cas avant le vote de la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction.
Quelques dizaines voire une centaine de milliers de francs
« Le Gouvernement voulait s’allier à un autre canton pour un potentiel recours pour des raisons évidentes de coût. Un tel recours nécessite quelques dizaines de milliers de francs pour avoir un dossier solide, voire une centaine. Nous avons contacté d’autres cantons dans l’opposition, mais à ce jour aucun ne semble intéressé à se lancer dans cette bataille juridique », a expliqué Martial Courtet à l’heure des questions orales.
Martial Courtet : « Aucun autre canton ne semble intéressé à se lancer dans cette bataille juridique »
L’État a en revanche créé un groupe de travail pour évaluer les influences d’une maturité en 4 ans en perturbant le moins possible la formule jurassienne qui fonctionne « comme le montrent nos bons résultats ». « Dans les possibilités que nous évaluons, celle d’une notion d’échange linguistique sur une année ou des notions d’approfondissement du travail de maturité », a précisé le ministre de la formation. /jpi