La chasse générale est ouverte dans le Jura

Depuis ce lundi et pour deux mois, les chasseurs peuvent prélever du chevreuil. La chasse aux ...
La chasse générale est ouverte dans le Jura

Depuis ce lundi et pour deux mois, les chasseurs peuvent prélever du chevreuil. La chasse aux sangliers, elle, se poursuit jusqu’à fin février

Les chasseurs jurassiens peuvent dès ce lundi tirer des chevreuils. (Photo: RCJU/ P. Boillat) Les chasseurs jurassiens peuvent dès ce lundi tirer des chevreuils. (Photo: RCJU/ P. Boillat)

La saison de la chasse générale s’est ouverte ce lundi matin dans le Jura. Les 375 détenteurs du permis peuvent désormais prélever des chevreuils – pendant deux mois – dont le quota reste fixé à 1'200 individus. Les chasseurs seront à l’affût les lundis, mercredis et samedis.

La chasse au sanglier est pour sa part en cours depuis début juin et s’étalera jusqu’à fin février prochain. Les dégâts de cet animal en zone agricole ont baissé de 30% depuis ce printemps, mais la régulation de l’espèce va se poursuivre cet automne et cet hiver. L’Etat note que les conditions climatiques et le retour d’une bonne production de fruits forestiers pourraient contribuer à redynamiser la population de sangliers dès le printemps prochain.

« La saison va être semblable aux dernières. Particularité cette année : la chaleur importante. Le terrain est sec et les chiens ont de la peine à trouver la trace du gibier », explique Nicolas Wallimann, le président de la Fédération cantonale jurassienne des chasseurs.

« Il faut peut-être éviter les heures chaudes »

Autre aspect fondamental en période de chasse : la sécurité en forêt. « Il est important d’être visible et de ne pas hésiter à faire du bruit », conseille Nicolas Wallimann.

« Il est préférable d’arrêter une action de chasse »

Par ailleurs, un prédateur refait l’actualité dans le Jura en cette période d’ouverture de la chasse générale : le loup. L’animal a récemment tué cinq chèvres sur une exploitation à Undervelier. « Cet événement ne modifie pas vraiment la position des chasseurs, mais il ne peut qu’amplifier notre souci majeur qu’est le potentiel risque d’attaque du loup sur les chiens de chasse, mais également sur les usagers de la forêt », dit Nicolas Wallimann.

« Je n’aimerais pas que la vie du loup soit plus importante que celle de l’humain »

/comm-rch


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